Je devine, à travers leurs cris,
Cette douleur qu’aucun être ne peut comprendre,
Sans en avoir fait l’expérience, elles qui sont à présent salis
Souillées par l’ennemi, elles ne voulaient guère se rendre
Mais ils étaient plus forts, plus robustes,
Ils les frappèrent et profitèrent de leurs bustesLa femme est la fleur de la terre,
Disait Victor Hugo, sans soucis ils ont en coupés les pétales
Ces sont des filles, des sœurs, voire des mères
Ils n’ont eu aucune gêne d’user du métal
Ils les ont embrassés puis profités de leurs corps
Cela n’était pas suffisant, ils ont aussi causés leurs mortsVous nous parlez des droits de la femme,
Mais comment acceptez-vous leurs larmes ?
Nos mères, nos sœurs, nos filles, ne les sont-elles pas ?
Vous vous en foutez et disent ‘’ abat ‘’
Y a-t-il une différence entre le diable et vous ?
Si oui, pourquoi êtes-vous des loups ?
VOUS LISEZ
Les larmes de mon peuple
PoetryCe recueil de poèmes puissants plonge dans les profondeurs de la souffrance et de l'injustice vécues par le peuple de la République démocratique du Congo. À travers un langage évocateur et des expressions sincères, l'auteur tisse une tapisserie d'ém...