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Le réveil ce fait brutal, j'ouvre les yeux et je découvre que les yeux noisettes d'Ilario se trouve face à moi.

-       Les parents arrivent dans une demi-heure, prépare toi on soupe au restaurant.

Je me redresse et je le vois sortir de ma chambre.

Je soupire et je sors du lit pour mettre une robe totalement hors thème d'un repas en famille.

Je finie de me préparer quand j'ouvre la porte et que je tombe nez à nez à Ilario.

Je le vois me regarder de la tête au pied et je reste de marbre.

-       Les parents sont là.

J'hoche la tête et je fais mine de descendre quand il m'attrape par le bras.

-       Tu vas manger habiller ainsi ?

Je me retourne face à lui et je le confronte du regard.

-       Tu n'as rien à dire sur ma tenue Ilario.

-       Je ne dis rien juste ta robe est dénudée et..

-       Mais ça va pas ? je m'habille comme je veux non.

Je le vois froncer des sourcils.

-       Je dis simplement que tu vas tomber malade ou avoir froid.

-       Merci ?

-       Pense pas que cela m'importe mais moins tu seras à la maison, plus je serais heureux.

Je fronce les sourcils et je descends pour jeter un coup d'œil glacial à ma mère.

Je ne serais pas là si elle n'avait pas rencontrer cet homme.

Je sors de la maison et je m'adosse contre la voiture noir et je sors une cigarette et je la fume en toute discrétion, je voudrais pas que ma mère le sache, sinon je pense qu'elle serait capable de me tuer à main nue.

Je vois Ilario sortir et je jette la cigarette un peu plus loin en me rappelant de la mettre à la poubelle en revenant.

-       Nos parents voulaient savoir où tu voulais manger mais comme t'es partie, j'ai choisi.

Je le vois déverrouiller la porte de la voiture et il se place sur le siège.

Je rentre dans celle-ci et je regarde la route quand ma mère commence à rouler pour se diriger vers le restaurent.

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Je vois l'inscription d'une pizzeria et je vois la voiture se garer devant.

Je vois Antonio sortir de la voiture après un baiser tendre à sa copine et j'ouvre ma portière en soufflant.

Nous rentrons tous ensemble dans le restaurent au couleur pourpre avec des tables incroyablement belle et le serveur deviens livide puis nous montre la table qui porte le nom d'Antonio et d'Ilario.

Être riche et avoir une table à son nom dans une pizzeria sérieux ?

Je vois ma fameuse famille parfaite s'installer et je prends le menu.

Putain de merde.

Je suis allergique à la plupart d'aliment, ou alors je les vomis direct..

Je regarde ma mère affolée mais elle n'a pas l'air de s'en inquiéter, elle qui est main dans la main avec Antonio.

Je croise le regard d'Ilario qui réclame déjà un serveur.

-       Maman, il y a un soucis, je..

-       Quoi encore Alba !

Je la vois soupirer et je vois direct le sourire d'Ilario se former sur son visage.

Ok, si ils veulent que je meurs tout ceci est le meilleur moyen.

Le serveur arrive et comme j'hésitais ma mère prend pour moi et j'ai envie de ricaner quand je découvre que je ne peux pas manger ce genre d'aliment.

Nos assiettes arrivent très vite.

Être riche à des avantages donc.

Je les vois manger tandis que je fixe mon verre d'eau.

J'entends des couverts frotter contre des assiettes, des musiques et des gens parler mais je reste dans ma bulle et je m'imagine manger des pâtes carbo chez mon tonton et ma tante.

-       Alba, j'aimerais que tu manges.

Je regarde ma mère qui me regarde furieuse.

-       Je ne peux pas.

Je la vois déposer ses couverts et elle foudroie du regard.

-       Tu vas m'expliquer ce qu'il t'arrive, si tu manges pas juste parce que tu fais tes études en Italie ma chère enfant tu n'es pas sortie de l'auberge, dois-je te rappeler que tu es mineure et sous ma responsabilité et si j'ai envie de t'envoyer même en Grèce je le ferais compris ?

Rien que de la voir en furie me rappelle que ce n'est que ma génitrice, la seule qui m'a élevée est sa sœur.

Je me lève de table et je la regarde en souriant.

-       Le problème maman est que tu sais même pas que je suis allergique au champignons et au tomates, donc bien évidemment que ta pizza je ne peux pas la manger, je m'en fou complètement de là ou tu m'amènes, à mes 18 ans tu perdras tes droits.

Je la vois ce lever aussi mais je sors du restaurent en reprenant toute mes affaires.

Je commence à marcher dans la rue et je comprends qu'Ilario avait raison, je vais tomber malade, mais à vrai dire je m'en fou un peu, je suis saturée d'une mère qui ne me comprend pas.

Je sais qu'elle a vécue des choses, qu'elle a traverser des épreuves difficile, mais elle ne se rend pas compte que j'ai tout vue, tout compris et tout endurée.

Je m'arrête près d'un par et je m'assied au-dessus d'un toboggan tout en fumant ma cigarette en regardant les étoiles.

J'entends mon téléphone vibrer mais je l'éteint.

elle peut aller ce faire foutre.

Je vois une voiture s'arrêter près du parc et un homme descend avec une enfant.

Celle-ci cours pour rentrer dans la maison d'à côté du parc mais l'homme reste là à m'observer.

-       Papa ! viens on doit rentrer !

Je vois l'homme s'éloigner et grâce à la lumière du réverbère je découvre que l'homme marche avec des béquilles et qu'il sert sa fille fort dans ses bras.

Je sens mon cœur me faire souffrir, je déteste voir des enfants avec leur parents et aller bien, je les envies terriblement fort d'avoir des parents qui les comprend, qui les aident, qui ne les frappes pas et surtout des parents présents.

Je ferme les yeux et j'essaye de ravaler mes larmes tout en me cramponnant à la barrière de sécurité du toboggan pour essayer d'avoir un peu moins froid.

Un'Altra Vita Où les histoires vivent. Découvrez maintenant