10.

2 1 0
                                    

Point de vu Alba,

2 heures..

Cela fait deux heures que je suis assise sur le sol de la salle de bain, complétement seule et désorientée.

J'entends les pleures de ma mère et des amies d'Ilario en bas, mais je ne peux descendre et me dire qu'il est parti en nous laissant juste des lettres.

Je n'ai pas pu lire la mienne, je ne saurais pas, elle restera dans sa chambre, je ne peux me résoudre à me dire qu'il est parti, que cette nuit était parfaite rien que pour moi, sinon, pourquoi serait-il parti ?

J'essaye de me lever mais je m'écroule en larmes.

Je n'ai aucune force, aucun moyen de me dire que ça va aller.

Je suis sortie d'un enfer physique pour vivre l'enfer mental.

J'entends des pas et je ferme la porte de la salle de bain à clef, je ne supporterais aucun mot de compassion ce soir.

Les pas s'arrête devant la salle de bain et je vois l'ombre des chaussures ainsi que la poignée de la porte essayer de s'abaisser.

-       Alba, veux-tu en parler ?

La voix de Léana résonne dans la pièce et j'entends d'autre pas se rapprocher et s'arrêter.

-       On est la si besoin.

La voix est étrangère à mon cerveau, mais cela ne doit être que sa copine.

-       Alia à raison Alba, sache que nous restons ici cette nuit ta maman pense que tu as besoin de compagnie.

Je ferme les yeux et j'essaye de retenir mes larmes, ma mère ne sait rien de moi et de mes besoins.

Ils pensent tous que je pleure Ilario mon frère casse-couille alors que non, je pleure Ilario le garçon de cette nuit, celui avec qui j'ai fait ma première fois, celui qui m'a fait oublier les souffrances physiques de la semaine dernière.

Après quelques minutes je les entends s'éloigner et descendre, je rouvre la salle de bain et je m'engouffre dans sa chambre.

---

Point de vu Ilario,

Assis sur le siège arrière de la voiture, je reste estomaqué de l'annonce de la folle dingue.

-       En Amérique ?

-       Oui en Amérique, nous devons t'entrainer correctement tu ne crois pas ?

-       Donc, je vais partir vivre en Amérique et m'entrainer à devenir ton bras droit là-bas ?

-       Tu as tout compris, nous partons à l'instant j'éspère que tu n'as rien oublié chez toi, car ne pense pas y revenir bientôt.

-       Combien de temps ?

-       Je sais pas.

-       Donne un chiffre.

-       TU ne fais pas les règles ici Ilario, mais si tu veux un nombre, entre 5 à 10 ans, à partir de là, tu seras un peu trop vieux.

-       Je n'ai que 18 ans, franchement, je ne te serais d'aucune utilité, je suis juste un gamin.

-       Un gamin futurement à la tête d'un trafic de blanchissement d'argent, je sais tout tu sais, puis on avait un accord, alors arrête d'essayer de trouver un compromis, tu ne peux pas revenir sur ta décision.

La voiture s'arrête et je remarque un jet privé.

-       Il t'amènera dans le camps, tu n'as aucun droit de sorti, de parler à des personnes autre que dans le camps.

-       Je serais seul ?

Elle soupire mais j'ai besoin de savoir.

-       Vous êtes plusieurs futurs gardes du corps, certains pour l'argent d'autres des deal comme toi, ne pense pas t'échapper avec eux, ils connaissent les règles, ils sont là depuis plus longtemps que toi et de plus, vous êtes filmé tout le temps, oh et aussi, aucune fille s'y trouve, donc ne pense pas à vouloir baiser une fille cela ne pourra en aucun cas être fait.

-       Donc en ce moment est ma dernière fois avec des gens autres que là-bas ?

-       Oui, à part si tu respectes bien les règles et que tu restes dans les premiers des classements, la peut-être que tu auras des traitements de faveur.

-       Tu ne viens pas ?

Je vois ses gardes du corps rigoler et surtout un qui rigole plus fort pour surpasser l'autre.

Je n'ai pas le temps de fermer les yeux que je sens son sang sur mon visage.

-       Il n'aurait pas dû essayer de m'épater, c'est d'un ridicule sans nom, et pour répondre à ta question, je ne viens pas, nous nous reverrons dans un an Ilario, en attendant porte toi bien.

Le garde du corps vivant ramasse son coéquipier et un autre me fait rentrer de force dans l'hélicoptère.

J'y rentre et je m'assied près de la fenêtre, je laisse mon cerveau analyser ma ville et essayer de la garder en mémoire, je vois même ma maison de là, ainsi que ma chambre, rideau fermé.

Arriver dans le ciel je ferme les yeux et j'essaye de me souvenir du rire d'Alba, car malheureusement je pourrais donc tout récupérer dans un an.

Le co-pilote armée de la tête au pied viens près de moi avec un verre en main.

-       Ethel nous as dit que tu étais assez docile, donc tu as le choix, soit tu bois ce verre et tu es endormi jusqu'à l'arrivé, soit on t'endort de force.

Je me doute bien que tout ceci est soit un test, soit le fait qu'on ne puisse pas savoir où est le camps.

Je prends le verre et je le bois d'une traite, sa couleur rouge n'est en aucun cas dû au fait que la boisson est du vin.

Son gout désastreux me donne le tournis et je m'enfonce dans le siège tout en m'endormant.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : 5 days ago ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Un'Altra Vita Où les histoires vivent. Découvrez maintenant