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Les parents sont partis à minuit de l'hôtel, ma mère m'en voulais de pas lui avoir dit au revoir et de ne pas l'avoir comprise.

« - elle avait bue quand tu étais partie, puis elle a commencée à dire à Ilario que tu adorais la hauteur ou des endroits ou te faufiler quand cela ne va pas, alors il ta cherché pendant une heure, je la comprend comme je te comprend, mais ne lui en veux pas trop, elle reste ta maman Alba, laissez-vous du temps, tu reviens dans tous les cas pendant les vacances d'octobre, cela vous laissera du temps d'avaler la pilule. »

Cela fait 6 heures qu'Antonio ma parler pour me dire cette phrase qui ma plus mise en colère qu'autre chose.

Elle reste ma mère ? sincèrement ? une mère qui boit, qui violente son enfant ne peux pas être une bonne mère.

Oui, elle l'a été, elle était la mère parfaite quand j'étais enfant et je sais qu'elle a fait des énormes sacrifices, mais de là à reproduire tout ce que mon père nous as fait vivre me mets hors de moi.

Ce n'est pas parce que nous avons un lien de sang, que je ne peux pas la haïr.

Au contraire, les liens du sang me brise encore plus, car elle devrais me protéger et m'aimer mais elle ne l'a plus fait depuis longtemps.

-       Alba, j'espère que t'es prête, je déteste faire le taxi, donc grouille.

Je fixe l'heure sur mon téléphone « 7 heures. ».

Je voudrais ne pas y aller mais je suis malencontreusement obligée.

Je sors de ma chambre avec mon sac et je quitte la maison pour la fermer à clef et rentrer dans la voiture.

-       Bon, six heures quarante est le grand max que j'attends sinon je pars sans toi, à l'école tu m'attendras devant la voiture pour rentrer, tu m'envoies un message si t'es pas devant à dix-sept heures compris ?

-       Oui.

Tu étais plus gentil hier soir à vrai dire.

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-       Dans une autre vie qui seriez-vous ?

Cela fait déjà cinq minutes que je suis arrivée en classe que le prof nous demande de nous présenter en mode psychologue.

Je contourne mon regard de la feuille et je contemple la vie à travers la fenêtre.

Je ne sais pas quoi répondre à sa demande, je ne veux même pas lui expliquer ma vie et qu'il me donne sa pitié, j'en ai déjà assez eu à vrai dire.

Je ferme les yeux et je m'imagine lion d'ici.

La cloche retentis et je sors en vitesse de la salle de classe.

-       Tu ne sais pas faire attention ?

Je lève mes yeux et je tombe nez à nez face à un grand blond avec un regard de braise.

-       Désolée, je voulais pas te bousculer.

Il réajuste son sac et me sourit.

-       Pas de soucis, prochaine fois, surveille en face de toi, tête en l'air.

Je le vois partir dans une classe et il ferme la porte derrière lui.

J'arpente les couloirs déjaunis du bâtiment et je sors de là pour respirer l'air frais de dehors et je m'allume une cigarette.

Je regarde les feuilles tomber signe que ma saison préférée arrive à grand pas.

-       Je pensais pas qu'on accepterais des gens qui fument ici.

Un'Altra Vita Où les histoires vivent. Découvrez maintenant