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Point de vu d'Alba,

Je me blotti dans les draps qui sentent l'alcool à plein nez, j'essaye de pas pensée à ce que je viens de subir.

Dort Alba, essaye de te reposer.

Je n'arrive pas à mettre un visages sur toutes les voix que j'ai entendue, tous sont apparus cagoulés, mais tous parlais français.

Je ne sais dire combien de jours ou d'heures je suis ici, mais mes yeux ce sont totalement habituée à cette pièce ou juste un lit et un WC y est installé, je sais très bien qu'Ilario est rentré des cours à l'heure qu'il est et qu'il a pas du remarquer mon absence.

J'entends des pas se rapprocher et je souhaite pas revivre ce que je viens de vivre alors je sors du lit même si j'ai atrocement mal au ventre et au moral et je me cache sous le lit.

La porte s'ouvre et je vois de la lumière refléter les cheveux bruns de l'homme qui s'avance.

J'essaye de retenir ma respiration mais je l'entend ricaner et je sens que je commence à trembler quand il m'empoigne par la cheville.

Je lui fou un coup de pied mais il grogne et me rattrape.

Il me sors de sous le lit et je sens mes larmes couler.

-       Ne me frapper plus.

Je l'entend rire et je sais que je vais vivre pire que ce que j'ai eu.

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Je suis morte.

Mon corps, mon âme sont mortes.

Les coups étaient du petit beurre face à son acte.

Je me sens salie, sale.

Je me sens comme une fille qui, oui, viens de le vivre.

Je ferme les yeux et je reste complétement nue, salie par les mains de cet homme.

Je contiens mes larmes et j'essaye de trouver une solution pour sortir d'ici.

Je me lève en pleurant de souffrance et je me rhabille.

Je vérifie que dans ma poche intérieur il y a bel et bien ma carte d'identité et je regarde les toilettes.

Je n'ai que deux solutions, me battre avec eux ou faire un trou à un endroit et sortir d'ici.

Je fouille partout pour trouver quelque chose pour faire ce trou mais en vain, je m'arrête un instant et j'entends l'arrivée d'air d'un endroit derrière des briques, je les retire doucement et je découvre une fenêtre.

Une sortie.

Je croche le verrou de la fenêtre avec une épingle, elle donne sur une allée, j'essaye d'ouvrir sans prêter attention à la lumière du jour qui me brûle les rétines.

J'entends un clic et je l'ouvre doucement.

L'air frais de la brise d'automne me réconforte et je regarde à droite et à gauche pour si jamais il y aurai les hommes cagoulés.

Il y a rien, allez Alba rentre chez toi, sors de ce pays de merde.

Je saute de la fenêtre qui par miracle n'étais pas haute.

Je commence à marcher doucement, mon cœur qui bat vite et le soleil qui reflète contre le bitume me brules les yeux.

Arrivée à hauteur d'une rue je commence à courir sans m'arrêter, ayant peur de toute les voitures qui se trouve à ma portée.

Je m'arrête près d'un arrêt de bus et je vois une femme me sourire.

-       Vous faites le marathon ?

J'essaye de trouver un moyen de m'enfuir surtout qu'elle parle en français, mais je sens dans son regard que je peux lui faire confiance.

-       Allez-vous bien mademoiselle ?

-       Oui, j'ai.. puis-je utiliser votre téléphone ?

Elle me regarde avec méfiance mais elle me le passe.

Je compose le numéro de ma mère, mais aucune réponse, alors j'essaye celui d'Ilario.

-       Si ?

-       Ilario ?

-       Alba ? ALBA T'ES OU ?

-       Je sais pas trop, je suis à un arrêt de bus, le 3421, s'il te plait viens me chercher.

-       J'arrive reste là.

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Point de vu d'Ilario,

J'arrive sur les lieux, mais au lieu de retrouver Alba je tombe sur des ambulanciers qui soigne une femme.

Je cours pour voir ce qu'il se passe mais un des ambulanciers m'en empêche.

-       Monsieur, vous devriez circuler.

-       Que sait -il passer ?

-       Je n'ai pas le droit de vous le dire.

-       Cette femme à prêter son téléphone à ma sœur, elle était près d'elle, savez-vous si il n'y avait qu'elle ? puis je lui demander ou se trouve ma sœur ?

L'ambulancier me regarde puis il baisse sa tête souffle un coup puis me regarde.

-       Cette femme à été retrouvée tuée, je ne sais pas où se trouve votre sœur, mais il faudra qu'elle se présente au poste de police le plus vite possible.

Je vois l'homme partir avec sa camionnette ainsi que les autres hommes et je reste assis sur le banc immaculé de sang.

Je mets ma tête entre mes mains et je réfléchis.

Putain de merde.

Je me redresse et je fais les alentours pour trouver une trace d'Alba puis je remarque que sur le banc ce dresse un collier, je le prend et je frotte le sang.

Le collier comporte un médaillon en forme de cœur gravé « angel » dessus.

Je le range dans ma poche et je reste assis là jusqu'à ce que mon téléphone sonne et mon cœur bat très fort.

-       Ilario ? j'ai appris au info, Alba était bien là, elle a été rattrapée sinon tu aurais eu le temps de la rattraper.

-       Que peut-on faire donc ?

-       J'ai un ami qui travaille dans une sorte de mafia, c'est vrai qu'on a jamais touché à cela, mais nous devons le faire, nous devons réussir à sauver Alba.

-       À qui tu penses en parlant de mafia papa ?

-       Les Snake Ilario, je dois sonner à Ethel Snake.

Un'Altra Vita Où les histoires vivent. Découvrez maintenant