Chapitre 5

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NDA: Au niveau de la chronologie c'est un peu compliqué mais comme c'est ma fanfic donc c'est moi qui décide ( aled). On me dit dans la googlerette que La vengeance d'Edmond prend vraiment place en 1838 environ ( après je pense que tout dépend des version) donc pour la chronologie je me base là-dessus mais pour ce qui est de l'arrivée d'Haydée, je vous avoue que c'est un peu au pif. Donc la direction vous prie de l'excuser pour tout dérangement occasionné.
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Année 1833, Toujours sur le bateau du Comte de Monte Cristo en direction de Marseille.

Des jours,une semaine étaient passées et ma blessure étaient presque totalement cicatrisée j'en étais fort heureuse.

-Anahi c'est cela ? Entendis-je derrière moi alors que je rangeais mes affaires dans le sac.

-Que puis-je pour vous André ? Ce garçon n'avait toujours pas retenu mon nom ?

-Je vous ai entendue crier cette nuit, avez-vous fais un mauvais rêve ? Sembla-t-il s'inquiéter

J'haussai les épaules et m'assis sur le bord de mon lit. André fit de même.

-Hélas oui, mais comme d'habitude. Je cauchemarde depuis que mon père est mort.

-Et...pardonnez-mon indiscrétion mais depuis quand est-il mort ?

Ce que je trouvais amusant, était le fait qu'au lieu de passer à autre chose, j'ai passé chaque minutes de ma vie à compter les années. Comme un passe-temps.

-Cela fait quatorze année, un moi, deux semaines et trois jours...quelques semaines après mon anniversaire, j'avais huit ans, le dix-sept janvier 1819

Ne voulant ressasser des souvenirs douloureux, ce fut les larmes perlantes au coins de mes yeux que je changeai vite de sujet.

-Et vous ? Comment se fait-il que vous soyez auprès du Comte ? Serait-ce votre père ?

Le visage d'André s'endurcit.

-Si vous ne souhaitez pas en parler, ne dites rien, je suis peut-être brute de pomme mais pas cruelle à ce point.

-Le comte vous expliquera tout en détails le moment venu, nous avons le même objectif et c'est cela le plus important.

Je lui tapotai l'épaule pour lui faire comprendre qu'il pouvait compter sur moi et que je le comprenais. Nous vivions une situation des plus difficiles à endurer, sans savoir son histoire, je pouvais deviner qu'il peinant à prendre son mal en patience.

-J'ai quelque chose qui pourrait vous faire changer les idées, oh jeune homme de quatre ans mon cadet !

Le concernée fronça les sourcils alors que moi, je saisis ma rapière et l'invita à prendre une épée pour ensuite me rejoindre sur le pont où Le Comte semblait contempler l'horizon.

-Savez-vous manier l'épée ?

Il répondit à l'affirmative, très sûr de lui. J'admirais son assurance. Une assurance qu'il allait vite ravaler face à moi. Le Comte s'était retourné pour nous observé combattre, j'étais plus à l'aise en pantalon alors j'avais enfilé la tenue que mon adversaire du Mexique m'avait gracieusement offerte.
Les minutes passèrent sans essuyer une seule défaite et le pauvre André ne faisait que se retrouver à terre avec la pointe de ma rapière sous la gorge.

Le serment de l'épéisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant