Chapitre 6

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Pour la première partie de cette histoire, je vais m'inspirer d'une des scènes de l'adaptation de 1954 avec Jean-Marais ( mon chouchou). Il se peut que ce que j'écris ne correspond pas tellement à la scène du film, notamment au niveau du lieu ou la scène se passe.
Année 1833, Grèce, une semaine plus tard

Dans une ville en pleine effervescence et aux bâtiments à la fois atypique et moderne, Le Comte et moi-même avions pris rendez-vous avec l'actuel propriétaire d'Haydée. Cela me fendait le cœur de vous pioncer ce mot là mais la vérité était là. Haydée était une esclave, plus pour longtemps fort heureusement. On entendait les calèches qui sillonnaient les rues, le son des chevaux se mêlaient à ceux des passant qui ne se doutaient guère de ce qui était en train de se tramer dans ce petit bâtiment pas très loin du centre ville. Nous étions devant la porte, à attendre que l'on nous ouvre.

-Et si elle m'en voulait ? Demandai-je au Comte

-Refoulé tes inquiétudes, tu vas bientôt la rejoindre, lâcha le Comte en posant sa main sur mon épaule, je me suis entretenu avec le seigneur ElKobir ( pardonnez l'orthographe), tout devrait bien se dérouler.

Malgré la chaleur, je m'étais couverte d'une tenue assez masculine avec. Une chemise à la place du corset et d'un pantalon qui remplaçait le jupon. La cape noire que je portais ; en toute modestie; m'allait fort bien.
Nous entrâmes dans la bâtiment qui à ma grande surprise, ressemblait à une sorte de restaurant. Un homme vêtu d'habit local nous conduisit à la pièce où devaient se trouver les personnes que nous cherchions. Une femme d'âge mur couverte d'un voile noir nous accueillit tandis qu'un homme barbu s'était levé pour nous saluer. Une jeune femme qui mangeait sa soupe, aussi couverte d'un voile noir à l'oriental, resta en retrait en fixant son bol. Aucun doute, c'était Haydée. Je voulu me précipiter vers elle mais le Comte m'en empêcha de façon discrète.

-Excellence, dit la femme d'âge mûre, voici Haydée la jeune esclave dont le seigneur ElKobir vous a parlé dans ses lettres.

Elle pointa l'homme barbu devant nous.

-Le seigneur ElKobir ne parle pas français.

Je pris une grande inspiration pour garder mon calme pour ensuite prendre la parole.

-Vous êtes ?

La femme me regarda en inclinant la tête.

-Je m'appelle Fatima, j'étais au service du Pacha de Janina et j'ai suivis Haydée dans son esclavage.

-Vous êtes une esclave j'imagine ?

-Je ne le sais même pas.

J'acquiescait et j'aperçus l'homme barbu se tenir les mains sur la table en pronçant des mots dans une langue que je ne connaissais pas. Au son de sa voix, ce n'était pas des paroles vouées à la sympathie.

-Que lui dit-elle ? Demanda le Comte

-Il veut qu'elle vous dise bonjour

Haydée rétorqua et une série de jérémiades s'en suivit. Je jetai un regard au Comte en disant qu'il fallait qu'il intervienne.

-Dites-lui qu'il la laisse tranquille, lâcha-t-il

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le seigneur s'éloigne et Fatima se réorienta en notre direction.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 24 ⏰

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