Chapitre 8

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PDV Anna

Le jour suivant, à chaque fois que je fatigue, nos lèvres se joignent et cela me pousse à avancer. Will est dans mes pensées pendant toute la journée, je repasse sans cesse le moment où nous nous sommes embrassé pour la première fois.
Nous marchons à travers la forêt, sans but précis à part celui de trouver source de vie humaine.
Will s'arrête de marcher, je fais de même.
Face à nous s'étend un gouffre, une faille gigantesque ! Quelques cascades rejoignent le sol, une dizaine de mètres plus bas. Le plus étrange est au sol.
Une ville recouvre le sol, véritable foyer de vie. Mais cette ville n'est pas comme les autres, les maisons sont des tentes en peau d'animaux et l'électricité semble inconnue. C'est une autre époque.
Je vois clairement de nombreuses personnes s'avancer dans les rues, de curieux dessins sur le visage et le corps. Ils sont habillés en peau d'animaux eux aussi, mais une seule différence est à noter, ces personnes se distinguent par des traces sur leurs bras. Je pense sue cela symbolise leur rang ou quelque chose comme ça.
Au centre de cette cité trône une estrade en bois tachée de sang. De beaucoup de sang. Il ne s'efface plus et noirci le bois.
Les gens passent devant sans s'arrêter, comme si cela était tout à fait normal. Soudainement j'ai peur. Je suis paralysée face à ce peuple étrange dont les nombreux mystères me laissent sans voix.
Mais je suis aussi fascinée. Fascinée de voir qu'ils se sont développés d'une autre manière et ne se sont jamais douté que nous étions si près d'eux.

C'était l'idéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant