Les ombres du destin

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Je me faufilais entre les ombres, mes mouvements calculés et silencieux, mon cœur battant fort contre ma poitrine. Le domaine de Zayn s'étendait devant moi, un manoir colossal entouré de murs imposants et de gardes à chaque coin. La mission était claire : entrer, détruire les preuves, sortir avant que quiconque ne s'aperçoive de ma présence.

Je devais rester concentrée.

— Ne fais pas d'erreur, me répétais-je.

Je longe les murs, me glissant dans l'obscurité, profitant des angles morts des caméras de sécurité que j'avais minutieusement étudié. Je devais atteindre une entrée secondaire, un passage dérobé utilisé par les employés de Zayn, et à cette heure tardive, je savais que peu de gens s'y aventureraient. Mes doigts trouvèrent la petite trappe cachée dans un buisson, exactement là où Rose m'avait indiquée. Je me faufila à l'intérieur, priant pour que personne ne remarque l'infiltration.

À l'intérieur, l'atmosphère changea radicalement. Le manoir était calme, mais imprégné d'une tension sous-jacente. Chaque pas que je faisais résonnait dans les couloirs étroits. Je progressais rapidement, évitant soigneusement les caméras et les capteurs.

Mes yeux fouillaient les environs, repérant les moindres signes de présence humaine, mais tout semblait calme. Trop calme.

J'arrive enfin à l'étage supérieur, là où se trouvait le bureau de Zayn. Une grande porte en acajou, imposante, trônait au bout du couloir.

Je tendis l'oreille, aucune voix, aucun bruit de pas.

Je m'approche de la porte, je sors les outils de crochetage de ma poche et me mit au travail. Mes doigts agiles manipulaient les petites pièces métalliques avec précision, et après quelques secondes, j'entendis un clic satisfaisant.

Je poussa doucement la porte, retenant mon souffle.

Le bureau était plongé dans la pénombre, éclairé seulement par la lumière faible de la lune filtrant à travers les rideaux épais.

Mes yeux balayèrent rapidement la pièce jusqu'à repérer l'armoire en métal dissimulée derrière un tableau.

Le coffre-fort. Rose avait eu raison.

Je me dirigea vers lui, mais chaque pas que je faisais semblait me rapprocher un peu plus du danger. Je savais que je n'aurais que quelques minutes pour déverrouiller le coffre et détruire les documents à l'intérieur.

Les dossiers que je devais récupérer contenaient des informations capitales sur les réseaux de Zayn, des secrets que même ses alliés ne connaissaient pas.

Je pose mes doigts sur le clavier numérique du coffre.

Le code. Rose m'avait fourni un ensemble de combinaisons possibles, issues de ses propres espions infiltrés dans les cercles de Zayn.

Le temps semblait s'étirer à chaque chiffre que je tapais.

Erreur.

Je serre les dents et tente une nouvelle combinaison. Les secondes s'égrenaient, ma respiration devenait plus rapide, l'angoisse montait en moi.

Erreur.

— Putain, chuchotais-je.

Je ferme les yeux, me concentrant pour ne pas céder à la panique. Puis je tape la troisième combinaison.

La porte du coffre s'ouvrit enfin.

À l'intérieur, des dossiers empilés, des documents signés, des relevés bancaires, des photos.

Tout ce qu'il fallait pour détruire Zayn.

Mes mains tremblaient légèrement alors que je commençais à les récupérer.