BEAUTIFUL HIM [Taekook] 🔞

V

 — Vu qu'aujourd'hui, t'es à moi pour la journée... Vas me chercher de quoi manger. Rien de gras surtout. Et rien de sucré aussi.

— Bien, monsieur.

Oui maître, woof, woof.

La fin de ma phrase siffle malgré moi, je vais encore manger sur le pouce. Ça soulagerait ma gueule de bois de manger un peu.

Il me lance un regard noir, prêt à réagir si jamais je dis quelque chose de travers. Je ne lui laisse pas le temps de trouver autre chose à redire et m'éclipse pour aller chercher sa course.

J'y vais au pas de course, j'évite les obstacles et l'attente en passant pas les escaliers.

La queue est longue, assez pour que j'ai le temps de me laisser porter par mes réflexions. J'en reviens pas d'être traiter comme si j'étais moins qu'une merde. Quand je le regarde j'ai envie de hurler, et c'est que le début. Un chien aurait au moins le droit à sa friandise, moi j'ai le droit au coup de bâton de la directrice générale si je bronche trop fort.

Est-ce que je vais vraiment pouvoir tenir deux mois si en moins d'une semaine j'en prend déjà fort pour mon grade ?

Pense pas comme ça Taehyung, tu n'iras pas loin si tu pars défaitiste. Andrea m'aurait déjà réprimander trois fois s'il avait était là. Et monsieur Anderson en aurait fait une affaire personnelle s'il m'avait vu remettre en cause les ordres d'un « supérieur ».

Mais ce n'est même pas mon supérieur. Kim Se-rin est ma supérieur et elle ainsi que tout les directeurs et managers, les autres ne sont que vaguement des « collègue ».

C'est encore différent avec les mannequins...

Je rêverai de pouvoir passer la journée de demain dans le département communication... Enfin quelque chose que je maîtriserai. Mais je ne me fais pas trop d'espoir. L'espoir, ça tue.

— Qu'est-ce que je vous sers ?

Bonjour déjà ? Gourgandine va !

— N'importe. Rien de grand ni de sucré en revanche.

Elle m'a donné une salade composé. Ça lui fera les pieds tiens. J'en ai pris une pour moi aussi, quelque chose de différent que je pourrais échanger avec lui si la première option ne lui plaît pas. Mieux vaut être prévoyant plutôt que de refaire des aller-retours

Bien sûr, il a boudé ce que je lui ai rapporter, et n'as rien trouver à redire quand je lui ai tendu mon plat, en contre partie.

Il m'a regarder, quelque peu interdit et s'en est juste saisi.

Ça fait du bien quand il la ferme.

Je fais volte-face, près à quitter la pièce mais sa voix me stoppe, résonne contre les murs comme un bruit strident.

— Tu vas où comme ça ?

Je vais au bordel.

— Manger. Monsieur.

J'inspire en silence, discret, sans me retourner.

— Manges ici.

Pas franchement envie que vous me coupiez l'appétit avec vos réflexions à la con.

— Bien, monsieur.

Si je refuse, je vais à l'encontre de ce qu'on m'a inculqué. J'ai été élevé... à la dur... disons ça comme ça.

Je me met dans un coin de la pièce, ne m'assoit pas. J'attends d'y être invité. On ne s'asseoir pas sans autorisation.

— Tu comptes jouer les robots encore longtemps ?