Chapitre 1

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La nuit était tombée sur Konoha, étouffante et oppressante. La lune, voilée par des nuages épais, n'offrait qu'une lumière pâle, créant des ombres inquiétantes dans les ruelles du village. Iruka Umino, fatigué par une longue journée à l'Académie, empruntait un chemin peu fréquenté pour rentrer chez lui. Les rues, d'ordinaire si familières, semblaient étrangement hostiles ce soir-là. Chaque bruit de pas résonnait dans le silence, chaque souffle du vent faisait frémir les feuilles des arbres, amplifiant son malaise.

Il avançait d'un pas rapide, espérant rejoindre rapidement le confort de son appartement. Mais au détour d'une ruelle sombre, tout bascula.

Sans prévenir, une main surgit de l'obscurité, agrippant fermement son bras. Avant même qu'il ne puisse réagir, une autre main le saisit par la gorge, l'écrasant contre un mur. Le choc fut brutal, lui coupant le souffle, tandis que son esprit tentait frénétiquement de comprendre ce qui se passait. Trois silhouettes indistinctes l'entouraient, leurs visages masqués par des capuches sombres. Iruka, pourtant un ninja expérimenté, fut pris au dépourvu. La surprise l'avait immobilisé, et il n'eut pas le temps de réagir avant que la première frappe ne l'atteigne.

Un poing s'écrasa contre son estomac, lui arrachant un cri de douleur étouffé. La violence de l'attaque le laissa sans défense. Ses jambes fléchirent sous lui, mais ses agresseurs ne lui laissèrent pas le temps de tomber. Ils le relevèrent brutalement, l'un d'eux lui murmurant des insultes à l'oreille, tandis que l'autre le frappait à nouveau, cette fois au visage. La douleur éclata comme une explosion dans sa mâchoire, le goût métallique du sang envahissant sa bouche.

Iruka tenta désespérément de se défendre, de repousser ses assaillants. Mais ils étaient trop nombreux, trop rapides, et surtout, il était épuisé, mentalement et physiquement. Chaque mouvement lui semblait plus lourd que le précédent. Sa vision commençait à se brouiller sous les coups, et un désespoir profond s'empara de lui. Ses techniques ninjas lui paraissaient soudainement inaccessibles, comme si son corps refusait de réagir.

Les minutes qui suivirent furent un cauchemar. Il ne pouvait que subir, sentant la douleur s'intensifier à chaque coup, son corps devenant un simple réceptacle de violence. Pourtant, ce n'était pas la douleur physique qui le brisait le plus. C'était l'impuissance. L'idée que, malgré ses compétences, malgré sa formation, il était vulnérable. Il ne savait même pas pourquoi on l'agressait. Était-ce un vol ? Une vendetta personnelle ? Ou pire, un simple jeu sadique pour ces inconnus ?

Finalement, après ce qui lui sembla une éternité, ils le laissèrent tomber sur le sol, le souffle court, le corps brisé. Mais ce n'était pas fini, l'un d'eux commença à retirer le pantalon d'Iruka, suivit de son sous-vêtement.

Agresseur : « Tu vas être si bon. Reste tranquille et tu ne devrais pas trop souffrir. »

Iruka commença à paniquer : « S'il...s'il vous plait.... Pitié... non. »

L'homme enfila un doigt en Iruka de manière brutale. Iruka cria et se débâti mais sans succès.

Agresseur d'une voix forte : « Arrête ! »

Il bâillonna Iruka et enfonça un deuxième doigt. Iruka laissa les larmes coulées. Il senti les doigt se retirer et autre chose devant son entré. Iruka gémissait de peur. L'homme sans srupulle enfonça sa bite en Iruka. Ce dernier hurla de douleur. Il reçut une gifle pour le faire taire et l'agresseur commença ses va vient. Il l'avait déchiré et le sang aidait la pénétration. Iruka était impuissant et subissait. Il espérait que ça serait bientôt terminé. L'homme était brutal, animal. Il finit par jouir en lui et il se retira. Il se rhabilla et avant de disparaître dans l'ombre, il murmura d'une voix glaciale : « La prochaine fois, ce sera pire. »

Iruka resta là, allongé dans la ruelle, incapable de bouger, le cœur battant à tout rompre, la terreur encore vivace dans ses veines. Chaque son, chaque mouvement autour de lui semblait une menace potentielle. Il se força à se redresser, son corps protestant à chaque geste, et après de longues minutes, il parvint à se traîner hors de la ruelle, titubant comme un homme ivre.

Lorsqu'il atteignit enfin son appartement, il referma la porte derrière lui, comme s'il tentait de garder la violence de cette nuit à l'extérieur. Mais il savait que cela ne suffirait pas. Ses mains tremblaient tandis qu'il se laissait tomber sur le sol, appuyé contre la porte, les yeux fixés sur le vide. La douleur physique était omniprésente, mais c'était la peur, cette peur glaciale qui s'accrochait à son cœur, qui le paralysait véritablement.

Il passa le reste de la nuit à se battre contre les images de l'agression, revivant chaque coup, chaque mot. Le sommeil ne vint pas, et quand l'aube se leva, Iruka se sentait encore plus brisé qu'au moment où il avait quitté cette ruelle. Il se leva péniblement, jetant un coup d'œil dans le miroir de sa salle de bain. Son reflet était méconnaissable : un visage tuméfié, des ecchymoses marbrant sa peau, et des cernes profondes qui trahissaient son absence de repos. Le professeur aimable et rassurant que ses élèves connaissaient n'était plus visible dans cette image.

Malgré tout, Iruka prit la décision de se rendre à l'Académie ce matin-là. Il n'avait pas d'autre choix. L'idée de rester seul chez lui, avec ses pensées, le terrifiait encore plus que de devoir affronter le regard des autres. Il enfila son uniforme, bien que chaque mouvement lui arrachât une grimace de douleur. Il croisa quelques collègues en arrivant à l'Académie, mais évita soigneusement leurs regards, baissant la tête pour ne pas avoir à expliquer l'état dans lequel il se trouvait.

Durant toute la matinée, il sentit les regards curieux, les chuchotements derrière son dos, mais personne n'osa vraiment lui poser de questions. Et c'était tant mieux. Iruka n'avait pas les mots, pas encore. Il se contenta de traverser cette première journée en pilote automatique, se réfugiant dans ses habitudes, dans les leçons qu'il répétait sans conviction. Mais au fond de lui, une terreur sourde continuait de grandir, implacable.

Et il savait que rien ne serait plus jamais pareil.

Les ténèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant