CHAPITRE : 71

305 15 4
                                    

Bonjour/Bonsoir   Salam Aleykoum

                  _________________

Ami' descend les escaliers vêtu de je suppose son pyjama et s'installe à coter de Moha' et moi, cela fait deux jours qu'il est l'a il a pris l'initiative de faire une pause dans son travail pour être prêts de sa sœur et l'accorder un soutien moral

Intérieurement j'espérais à son arriver qu'il soit l'élément déclencheur ainsi Fatima pourra peut-être s'ouvrir un peu plus mais j'ai l'impression que cela ne sert à rien.

Ibrahim est censer rentrer aujourd'hui ou demain je ne sais plus après avoir conclu les dernières formalités administratives du voyage je ne l'ai plus recontacter, et il ne l'a également pas fait donc je suppose que tout va bien

Tout les trois assis, devant nous sont posé les plats que nous avons commandée, aucun de nous n'avons l'appétit mais chacun garde sa peine en soi

Pour montrer l'exemple Moha' prend son plat et commence à manger sans entrain

Moha' : vous devez faire pareil, s'affamer n'est pas la solution

Sa voix résonna presque en écho dans toute la pièce tellement le silence qu'il y avait était oppressant.
Ami' fit pareille, il ne manquait plus que moi. Mais c'est peine perdue tant qu'elle n'avale pas quelques choses je ne pourrais pas faire le contraire

Je prends le quatrième plats posé sur la table et va en direction des escaliers

Arriver devant notre chambre je prends la peine de toquer, et elle ne répondit évidemment pas, j'entre donc et comme à chaque fois elle est couchée la couverture au dessus de sa tête

J'entre et m'installe près d'elle, lorsque je caresse sa tête elle sursaute presque suprise par le contact

: Omri tu devrais faire un effort et manger quelque chose

Elle ne répond évidemment pas, je retire la couverture qui recouvre son visage et elle s'empresse de mettre sa main sur son visage

: qu'est-ce qu'il y a ?, pourquoi tu cache ton visage

Elle essaie de me prendre la couverture des mains mais sans surprise c'est un échec.

Assez brusquement je l'avoue je l'oblige à se tenir assise

Fatima : Lâche moi ! Va t'en ! Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu veux pas juste me foutre la paix Kasim, tu te comporte avec moi comme si j'allais mourir, arrête !

: comment veux tu que j'arrête alors que tu te plonges dans la dépression ? Tu n'es pas sortie de ce lit depuis hier soir, les repas que tu as pris ce compte sur les doigts de la main

           POINTS DE VUE FATIMA

: Tu penses que tu sais tout de moi ? Non ! Je fais ce dont j'ai envie, laisse moi pourquoi tu insiste

Kasim : lève toi

: quoi ? Tchurr

Je lui tourne le dos et essaie d'ignorer sa présence mais il me retourne pour lui faire face, je détourne mon regard ne voulant pas croiser ses yeux, par peur qu'il puisse lire en moi.

Kasim : Fatima lève toi de ton plein gré s'il te plaît, je ne veux et ne peux te forcer à rien mais je te demande s'il te plaît de coopérer

C'est ce qui m'agace avec Kasim il n'est jamais prêt à abandonner, qu'est-ce qui est difficile à comprendre ? Je ne me sens pas mourante, je veux juste qu'on me laisse seul, que personne ne m'approche je veux juste qu'on ne me demande pas de faire quelque chose dont je n'ai pas envie, et je pense que c'est pas difficile à comprendre.

Mon Mariage Arrangé Avec Un Rebeu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant