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Chapitre 8

Rodney regardait chaque travaux de Kavanagh, ce dernier avait fait plusieurs erreurs. Il se demandait comment Atlantis était encore là avec les bêtises de Kavanagh.

- Room service.

Il sourit à son compagnon.

- Merci Evan.

- Je sais que tu as énormément de travail, donc je t'ai apporté le repas.

- Désolé de ne pas venir manger avec toi comme d'habitude.

- Ne t'en fais pas pour ça. Je suis passé voir le docteur Beckett, il m'a passé tes médicaments.

- Merci.

Il l'attire par le col pour l'embrasser tendrement. Il vit la surprise de son major.

- Je ne mérite pas autant d'attention Evan.

- Tu mérites plus, tellement plus Rodney.

Le militaire pose ses mains sur ses joues puis il l'embrasse langoureusement. Chaque baiser de ce dernier l'apaisait comme après avoir mangé une tablette de chocolat.

- Mange Rodney, tu as besoin d'une pause.

- D'accord.

Avant qu'Evan ne se recule, il l'embrasse à son tour.

*****

Evan se sentait bien. Même s'il savait qu'il n'était pas dans le cœur de Rodney, ce dernier avait plus de gestes tendres envers lui.

- Major Lorne.

Il s'arrête. Il ne pouvait pas feindre de ne pas avoir entendu Sheppard.

- Lieutenant-colonel.

- J'aimerais vous parler en privé.

- Un souci ?

- Non, mais je pense que vous pourriez m'aider.

- Vous aidez ? À quoi ?

- Suivez-moi.

Il le suit dans son bureau.

- Asseyez-vous.

Il le fit.

- En quoi puis-je vous aider ? Demande-t-il.

- Je sais que vous êtes proche de Rodney ...

- Est-ce un reproche ?

- Non, mais je pense que votre lien avec lui peut m'être utile.

- C'est-à-dire ? Demande-t-il en serrant les poings.

- Par rapport à mon inattention, j'ai perdu son amitié et ...

- Vous n'avez jamais été amis.

Il n'avait pas pu se taire. Rodney avait souffert et souffrait encore à cause du brun.

- C'est ce qu'il vous a dit ? Demande ce dernier.

- Oui, puis mon équipe est venue faire des missions avec la votre, et je ne vous ai jamais vu proche, tout au contraire vous l'êtes beaucoup avec Ronon.

Il le vit rougir et prendre un air gêné. La colère l'envahit.

- Vous vous débarrassiez souvent de Rodney. À chaque mission commune, vous me le confiez.

Et il n'avait pas su voir le vrai Rodney à ce moment-là, mais à présent qu'il le voyait, il ne voulait le laisser à personne.

Il vit son supérieur prendre un air triste, ce dernier n'en avait aucun droit !

- Avec tout le respect que je vous dois, Lieutenant- Colonel, ...

Il se lève.

- ... vous voulez devenir son ami par égoïsme, par culpabilité et non par envie. Rodney mérite mieux que ça.

Il va pour sortir quand Sheppard prend la parole.

- Et vous, vous le méritez ?

- Je fais tout pour.

Sur ce, il quitte le bureau.

¤¤¤

Il était dans la salle d'entraînement. Il tapait sur le punching-ball, encore et encore. Sa petite discussion avec Sheppard l'avait dès plus énervé.

Il se demandait depuis si lui aussi méritait Rodney et s'il ne profitait pas de la détresse du canadien ?

Il ne supporterait pas d'être comme Sheppard.

Il arrête de frapper. Il était épuisé et confus.

¤¤¤

Il venait de quitter sa douche, il se séchait quand il entend sonner. Il va ouvrir avec juste une serviette autour de la taille.

- Rodney ? Que fais-tu ici ? Tu as fini ton travail ? Entre.

Ce dernier le fit. La porte se ferme.

- Tu ouvres souvent la porte ainsi ?

Il sourit tendrement face aux joues rougies de son canadien.

- Non, c'est la première fois que je le fais, je ne voulais pas faire attendre la personne qui venait me rendre visite.

- Il vaut mieux que les personnes attendent, Evan. Je ... Je ne ...

- Rodney ?

- Je ne veux pas qu'une autre personne te voit ainsi.

Son cœur bat la chamade en entendant ça. Il prit le visage du canadien entre ses mains puis il l'embrasse tendrement.

- Je ne le ferais plus. Donc que fais-tu ici ? Tu as fini ton travail ?

- Evan, c'est bientôt le souper, je venais te chercher, nous n'avons pas pu manger ensemble à midi ...

Il le fit taire en l'embrassant tendrement.

Il n'en revenait pas d'être resté autant de temps dans la salle d'entraînement. Certes, il était perdu dans ses pensées, mais il ne pensait pas qu'autant de temps était passé.

Il frémit sous le toucher de son compagnon sur la peau au-dessus de ses hanches.

- Je m'habille et on y va.

- Tout va bien Evan ?

- Oui, maintenant oui.

Il l'embrasse de nouveau. Il sent les mains de son scientifique glisser sur son torse pour se poser sur son cou. Les lèvres de ce dernier quittent les siennes pour se poser sur son cou.

- Rodney...

- Evan, tu ne peux pas m'ouvrir dans cette tenue et imaginer que je ne penserais pas à profiter de ce corps.

Il sourit en l'enlaçant par la taille.

- Dois-je comprendre, Rodney, que tu sors avec moi pour mon corps ?

Merde ! Il se serait taper. Il savait pourquoi le canadien était avec lui.

- Disons que c'est un plus dès plus agréable.

Rodney lui sourit. Il n'y avait aucune tristesse dans son regard.

Il l'embrasse tendrement.

- Carson ne va pas être content que tu ne manges pas à heure fixe.

- Tant que je mange, peu importe l'heure ce soir puis je lui dirais que je passais un excellent avec mon petit ami ?

- Petit ami, j'aime ça.

Il l'embrasse tendrement puis il lui enlève son tee-shirt avant de le pousser doucement sur le lit.