Elle ne savait pas comment se sortir de là. Elle savait que les éléments que devaient avoir son équipe étaient minces, très minces. Elle avait mal, elle avait froid, elle avait envie de pleurer et elle était terrorisée, elle savait qui il était et ce dont il était capable.
Elle n'avait pas eu le temps de répondre au message de Pascal avant de disparaître d'une manière qui lui était maintenant inconnue. Elle n'avait pas non rappelé Ivan, elle se demandait bien ce qu'il lui voulait après toutes ces années sans nouvelle. Elle ne le saurait jamais.
Son corps la lâchait.
Son esprit la lâchait.
Son cerveau n'avait de cesse de lui dire qu'elle allait finir découpée dans la boîte en bois qu'il aimait tant, chacun de ses membres prenant des prénoms différents.
Elle lâchait complètement, tout l'abandonnait.Elle pensa à Pascal, à son regard. Elle aurait tant aimé lui dire certaines choses, elle aurait du ...
Ivan.
Il avait tenté de la joindre, c'était forcément par rapport à Speciatti. Il avait du apprendre quelque chose, il allait donc forcément prendre contact avec le commissariat, elle le connaissait par coeur, c'était un excellent flic. Il restait donc peut être un peu d'espoir. Cette idée lui provoqua un mini sourire qui malheureusement ne passa pas inaperçu aux yeux de son ravisseur.- Kassie, Kassie ... Qu'est-ce qui te fait sourire?
- Rien.
- Allons, ne me mens pas. Tu es déjà une voleuse, tu ne va pas non plus être une menteuse.
- ...
- Voyons voir ce qui te fait sourire...
Elle le regarda, prise de terreur. Il s'approcha d'elle avec une sorte de flamme, beaucoup plus grosse qu'une bougie.
- Fais moi voir tes yeux, je vais voir si tu me mens.
- Non !!! Non !!!
- Allons ne soit pas timide, si tu ne mens pas, tu ne dois pas t'iqnuiéter.
Il s'approcha encore, attrapa les contours de son oeil et l'écarta. Il approcha la flamme. Près. Trop près. Florence sentit une chaleur immense, l'espace d'un instant elle cru qu'elle allait perdre ses sourcils et qu'il allait lui brûler la rétine. Son coeur battait vite, trop vite. Elle avait peur. D'un coup elle se dit qu'elle préféra le froid de l'eau glacée de la veille. Il regardait toujours, elle allait s'embraser, c'était certain.
- J'ai ton médaillon! Elle hurla
Il recula violemment. Elle savait que c'était une erreur. Ca l'avait éloigné de son oeil, mais il allait lui faire payer.
Elle l'avait volé.****
Il était presque 16h. La plaque ne ressortait nulle part, le véhicule avait été diffusé partout mais rien.
- Il est forcément quelque part dans un endroit isolé. Dit Pascal, un endroit où on ne pense pas.
- Il a jamais mis les pieds dans la région, comment il pourrait savoir?
- Je sais pas. Je sais pas. Mais je vois pas comment ça peut être possible autrement. T'as une autre idée?
- ...
- Je prends la moto je vais faire un tour dans tous les endroits isolés que je connais.
- Pascal arrête c'est glacial dehors, c'est plein de verglas .. Tenta Nicky. Mais il était déjà parti.
En réalité, il ne tenait pas en place. Il ne savait plus par quel morceau attaquer cette enquête, et le temps se raccourcissait. Il pensait sans cesse aux paroles de Carella sur les autres victimes. Ils allaient atteindre les 40h. Il roulait, regardant partout, tout ce qu'il pouvait trouver, mais rien.
Il était frustré, en colère, impuissant. Le froid l'aidait à réfléchir, et à oublier sa peur.
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Dans le noir
Fiksi PenggemarFlorence est dans le noir, l'ombre l'entoure. Son équipe parviendra t-elle à la retrouver?