Chapitre 13 - Le début du périple

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— REGARDEZ ! ILS ONT LA, ILS SONT REVENUS !

— HOURAAAAAAAAAAA !

— INCROYABLE, POUDLARD A DEUX CHAMPIONS ET NON UN SEUL !

— HOURA AUX CHAMPIONS !

Les cris de joie retentissaient de toute part, inconscients du drame qui venait tout juste de se produire. Harry restait immobile cramponné au corps inerte de Cédric, comme s'il y était attaché par un lien magique, son autre main tenait la coupe fermement, surement de peur qu'elle ne le ramène à ce cimetière si jamais il la lâchait.

Le Directeur d'école est parti le voir, suivi de Fudge, le ministre, et puis, tout alla très vite, Harry parlait, Fudge s' était rendre compte de la mort de Cédric, les professeurs les rejoignirent, et puis toute la foule, remarquant enfin que quelque chose n'allait pas, murmura l'évidence.

— Cédric Diggory est mort ! Comment est-ce possible ? Que diable s'est-il passé dans ce labyrinthe ?

Alors que les élèves se rendaient à l'évidence dans un silence effroyable, le père du Poufsouffle commence à avancer vers le corps inerte de son fils. Ecartant la foule à coup de bras et de cris stridents.

— Ecartez-vous, laissez-moi passer, c'est mon fils ! Je veux voir mon fils.

Mon cœur, que je croyais déjà meurtri depuis que j'ai constaté l'inévitable, se resserra à nouveau à cette vue, je me rappelle avoir pleuré comme une madeleine tellement de fois en lisant ou en regardant cette scène, je me souviens des cris de l'acteur en criant « C'EST MON FILS », je me souviens de ses larmes, de sa peine, il était tellement convaincant que je pensais que c'était cela la torture d'avoir perdu un des siens.

Mais rien ne saura décrire la scène que j'ai maintenant devant mes yeux, aucun acteur, aussi doué soit-il, ne saura représenter la douleur d'un homme brisé, sa souffrance à la vue du corps inerte de son fils unique, de sa fierté, de sa plus grande gloire.

Rien ne m'a préparé à cette peine. Et tous les mots du monde, ou aucune plume, aussi douée soit-elle, ne pourront décrire ce moment.

La mort est cruelle, théâtrale, même prévisible, elle garde son côté dramatique. J'ai beau m'y attendre, m'y résigner, le choc que j'ai éprouvé en voyant Cédric immobile, pâle, les yeux écarquillés et vides de toute vie, me fit fondre en larmes, tout mon corps tremble et mes jambes se dérobèrent tout à coup sous moi, j'ai bien failli tombé si des bras ne m'avait pas retenu juste à temps

Une longue étreinte, me calme un peu, je me retourne, Théo me tiens fermement en pleurant en silence, je vois dans ses yeux toute la peine que je ressens. Je me blotti contre lui, pour ressentir du réconfort, et il me sert plus fortement, désespérément, comme si j'étais sa bouée de sauvetage, ou son unique chance pour retrouver le salut.

— Je ... je n'arrive pas à croire que je vis ça ! Pauvre Cédric, et pauvre Mr et Mme Diggory. J'ai tellement de peine pour eux.

Juste à côté, Daphné pleurait les larmes de son corps aussi, Blaise essayait tant bien que mal de la consoler. Drago, qui avait perdu l'usage de ses mots depuis le début de l'épreuve déjà, était livide, il nous regarde après un moment, puis, après s'être raclé la gorge, dis d'une voix raillée :

— Donc vous parliez de ça ? La personne qui sera morte, c'était Cédric ?

Je hoche la tête en silence, incapable de dire quoi que ce soit.

— Si vous le saviez, vous aurez pu ... Nous aurions pu ...

— Tu crois que si je pouvais faire quelque chose je ne l'aurais pas fait ? Je pense à ce moment depuis des années, à un moyen de le faire sans dégâts, mais rien, que puis-je faire alors que je suis coincé dans le corps d'un ado tellement frêle qu'il ne peut même pas se défendre lui-même ? Tu crois que c'est facile de ...

Pansy Parkinson et l'Esprit Moldu Venu du FuturOù les histoires vivent. Découvrez maintenant