Pansy Parkinson et l'Esprit Moldu Venu du Futur

Chapitre 22 - The Game Boy

Je vais faire une petite pause de publication afin de bien travailler l'histoire. Déjà des corrections seront de mise pour les anciens chapitres, et je vais écrire un peu plus de chapitres à l'avance pour les quelques mois futurs car je n'aurais pas beaucoup de temps sur le premier trimestre de 2025.

Je reviendrais avant Noël, et je publierai 2 chapitres pour me faire pardonner <3

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La veille de la sortie de Pré-au-lard, Théo et moi nous sommes retrouvés dans un coin de la bibliothèque après les cours, déterminés à faire nos devoirs.

Ces devoirs trop nombreux.

Trop complexes.

Qui nécessitent une concentration qui me manque en ce moment.

Je me retourne vers lui, après avoir lu pour la dixième fois la définition de la rune Eihwaz.

— Je n'y arrive pas, toutes mes pensées sont dirigées vers ce futur incertain qui nous hante.

— Si tu laissais de côté le futur pour te concentrer sur tes cours, Eihwaz te serait très bénéfique.

Il esquisse un sourire tendre devant mon regard désespéré.

— Donne-moi ta main.

Sans réfléchir, je tends la main, mes yeux accrochés aux siens. Il saisit sa baguette, puis il effleure ma paume du bout des doigts, m'incitant à l'orienter vers le haut. Un frisson inattendu me parcourt à ce contact furtif

— Eihwaz est la rune de la résurrection, elle symbolise le passage d'un état à un autre, le dépassement de soi. Elle indique aussi la remise en question, le renversement de situation et ... la transformation du futur.

Il avait dessiné la rune du bout de sa baguette sur ma paume tout en expliquant, laissant derrière lui un fil doré sur ma peau. Quand le dernier trait fut tracé, la rune brilla pour quelques secondes avant de disparaitre doucement.

Un éclair de lucidité me traverse tandis que la rune disparaît. Mes yeux s'écarquillent légèrement. Son sourire s'élargit, amusé par ma réaction.

— Alors ? Tu as compris ?

— Merci ! Grâce à toi je peux voir les choses différemment !

— J'espère que tu parles des runes là ! s'exclame-il, incrédule.

— J'ai bien compris Eihwaz grâce à toi, merci. Mais quand tu l'as dessinée dans ma main, c'est comme si d'autres possibilités s'ouvraient à moi !

Mon enthousiasme grandit à chaque nouvelle idée qui me traverse l'esprit, contrastant vivement avec l'air réservé et inquiet de Théo.

— Ce qui veut dire ?

— C'est pourtant si évident ! Au lieu d'éviter certains évènements, pourquoi ne pas anticiper d'autres ? Comment ai-je pu ne pas y penser avant ?

Son beau visage laisse transparaître sa perplexité Je croise ses yeux gris acier qui, comme toujours, me scrutent avec intensité, me captivent, je suis incapable de détourner le regard, comme si je m'y noyais.

Attends... Beau ? J'ai pensé qu'il était beau ? Quand ai-je fait ça ?

— Heu ... Je veux dire ... enfin ... laisse-moi le temps d'y penser encore.

Troublée, je sens la chaleur monter à mes joues. Mon cœur s'accélère. Je détourne le regard, une main pressée contre mon visage, tentant de remettre de l'ordre dans mes pensées.