Chapitre 15 - Les Parkinson

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Dans un instant de pure fantaisie, j'ai imaginé un monde où les parents de Pansy ont également échangé leurs âmes, ou qu'ils aient tout simplement disparus de la circulation, comme ça je n'aurais plus à les rencontrer.

La lettre que son père m'avait envoyée m'avait donné un arrière-gout sur ce qui m'attend au manoir Parkinson, le journal de Pansy m'en avait donné la certitude.

Cet été va être le meilleur de ma vie.

En descendant à la gare, mes amis me donnaient les dernières indications de choses à dire et à faire avant de rentrer chez moi, m'assurant que pour la plupart des sorciers aristocrates, les parents et enfants ne se côtoient que quand cela est nécessaire, donc que je n'aurais pas à trop leur parler.

Ensuite, tout ce qu'ils me dirent se mut quand Blaise me désigne mes supposés parents.

Grand, costaud, chauve, aux yeux perçants, et petit nez, qui me rappelle beaucoup le reflet que je vois chaque matin dans le miroir depuis quelques mois, le tout associé à une petite moustache et une expression aussi aimable qu'une porte de prison, Adolf Parkinson domine presque tout le monde de sa taille.

Et en effraie plus de la moitié rien qu'avec le regard.

A côté de lui, se tient une petite femme droite, aux cheveux noirs et à la peau en porcelaine, elle a un regard aussi aimable que celui de son mari, les lèvres retroussées dans une mine réprobatrice, bien que rien personne n'ose leur approcher, ni elle ni son conjoint, elle cela ne l'empêche pas d'arborer un regard dégouté qui déformait ses traits délicats à chaque fois que ses yeux se posaient sur quelqu'un.

C'est-à-dire tout le temps.

— C'est ... ça ? mes parents ?

Un petit sourire désolé au visage, mon ami métis hoche la tête, avant de me murmurer à l'oreille qu'il reviendra vite, puis de trainer Daphné pour aller saluer les parents de cette dernière.

Je me retourne vivement, pas encore prête pour saluer ces deux individus.

— Pansy, ils t'ont déjà vu ! Me dit Théo.

— Merde, je veux revenir à Poudlard, on y était bien là-bas.

Drago, encore pale après son accrochage peu glorieux avec Harry et les frères Weasley, s'éloigne en trainant les pas vers sa mère, qui l'étreint chaleureusement, en échangeant quelques mots avec lui. Blaise et Daphné parlaient avec les parents de cette dernière, lesquels arborait une expression douce, quant à Théo, il va rejoindre un homme de moyen âge, probablement un des domestiques des Nott, à qui il donne son sac.

Comme d'un commun accord, ils se sont tous retourné pour m'observer avancer vers les Parkinson, lesquels commençaient déjà à perdre patience.

— Euh... Dis-je

Aucun son ne sort de ma bouche, je regarde derrière l'épaule de la matriarche Parkinson, où, libérés des parents Greengrass par Astoria qui faisaient de grands signes indignés de la main, Daphné et Blaise commençaient à gesticuler maladroitement, avant de faire des courbettes un peu trop exagérée à mon gout.

Je pouffe de rire, avant de me rendre compte que ce n'était pas forcément l'attitude à adopter.

— Eh bien ! Il faut dire que tes années à Poudlard ont une mauvaise influence sur ton éducation, jeune fille ! S'exclame l'homme moustachu, me ramenant à la situation présente.

— Veuillez m'excuser, père, le voyage a été quelque peu ... fatiguant.

— Cela n'excuse en rien ton insolence ! Ceci est ...

Pansy Parkinson et l'Esprit Moldu Venu du FuturOù les histoires vivent. Découvrez maintenant