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— Tes parents travaillent jusqu'à quelle heure?
Je m'assois sur le canapé de Justin et il sourit, il s'assoit à mes côtés et passe son bras derrière moi.
— Dix-neuf heures grand max.
Je pose mes yeux sur la cheminée allumée et j'adore ça. Je n'en ai pas chez moi alors j'avoue que j'apprécie d'être posée juste à côté, c'est si agréable alors qu'il fait littéralement moins quinze dehors, j'en ai marre du froid. Je veux que le printemps arrive pour pouvoir faire remonter ces températures de fou.
J'ai dit que je détestais le Canada? Je le redis sinon.
— La chance d'avoir une cheminée.
— Tu peux venir squatter ici dès que tu veux.
Je souris.
— Je crois qu'on n'aura pas cours pour la fin de semaine.
— Ah bon? Pourquoi?
— Tu n'as pas écouté ce qu'on t'a dit en cours aujourd'hui?
Je secoue la tête.
— De la neige arrive encore dès cette nuit et les températures vont encore baisser.
Heureusement que nous en parlons maintenant, j'aurais été capable de me lever pour rien demain matin, même si cela aurait été plutôt satisfaisant de se recoucher après avoir remarqué qu'aller en cours n'est pas possible.
— Putain ce n'est vraiment pas humain!
— Au moins, on n'aura pas cours.
— Ça c'est top, j'ai hâte de rester dans mon lit au chaud.
Justin sourit et replace une de mes mèches de cheveux, je ne le quitte pas des yeux et j'attends bêtement qu'il m'embrasse. Pourquoi il ne le fait pas?
— Mon père a demandé quand est-ce qu'on allait te voir.
— Pourquoi?
— Parce que j'ai déjà parlé de toi.
Je souris.
— Il va rentrer plus tôt du travail pour me voir du coup?
Il rigole.
— Non, il n'est pas comme ça ne t'inquiète pas.
— Cool.
Justin ne bouge pas, il joue simplement avec mes cheveux et je cligne des yeux.
— Pourquoi tu me regardes comme ça?
— Parce que tu es belle.
— Et donc tu peux m'embrasser maintenant?
Il sourit, il n'est même pas étonné que je lui demande ça mais en même temps, on l'a déjà fait plusieurs fois alors pourquoi attendre?
Sa bouche se colle à la mienne et je souris contre celle-ci, je passe mon bras autour de lui alors qu'il s'accroche à ma taille. Sa bouche m'à manqué, ses lèvres pulpeuses m'ont manqué et son odeur si proche de moi m'a manqué aussi. Je crois que je suis devenue accro à ce garçon, je l'adore.
