Chapitre 7

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La haine. Le dégoût. La honte.

Les trois émotions que je ressens en ce moment.

Je suis stupide et immature. Qu'est ce qu'il m'a prit de me confronter à elle.

-tu vas mieux ? Me demande Thomas.

Je ne voulais pas aller à l'hôpital (j'y avais déjà passé trop de temps), j'ai donc demandé à Thomas (que je n'ai pas vu depuis l'incident) de me ramener chez lui. Ces parent ne sont pas là donc je n'aurai pas d'explication à donner sur mon état, et ça me réjouit énormément.

-pourquoi tu ne répondais pas à mes messages ? Je lui demande sèchement sans répondre à sa question.

-écoute Céleste je veux pas en parler maintenant tu es fatiguée, tu dois te reposer.

-j'ai faillit mourir il y a un mois et toi tu veux même pas avoir si je vais bien ou pas ? T'es vraiment qu'un connard.

Son regard devient plus sombre, si je le connaissais pas il me foutrait les jetons.

-tu me traite de connard mais tu es au courant que tu as dormi avec Ethan ? Alors qu'on était en couple ? C'est toi la pute dans l'histoire ! Je m'en foutais de savoir si tu allais bien ou pas à ce moment là. Je voulais juste savoir comment une fille comme toi pouvais me tromper avec un mec comme lui ! Tu es minable.

Outch. Ça fait mal. Les larmes me montent aux yeux, il le pense vraiment ? Est ce qu'il me déteste tant que ça ? j'ai envie de lui dire ses 4 vérités mais il ne le mérite pas. C'est moi la fautive. Il a raison... je crois.

-pardon. Je lance tout bas.

-écoute, tes excuses ne changeront rien de toute façon, je pensais te connaître, mais je me suis trompé sur ton compte.

Il est en train de me quitter là ?

-s'il te plaît Thomas, j'implore en pleurant, je suis désolée, je voulais pas qu'on dorme tout les deux, Nola me la supplier ! Je te jure qu'il ne s'est rien passer !crois moi. S'il te plaît.

Je n'ose même pas le regarder dans les yeux. J'ai trop peur d'y voir du dégoût à mon égard.

Je m'apprêtais à partir, bien qu'avec pas mal de difficulté à cause des coups d'Ana, mais sans que je m'y attende il me prit dans ses bras.

Son odeur m'avait terriblement manquer.

-tu me pardonnes alors ? Dis-je d'une petite voix.

-oui. Mais seulement si tu me promet qu'il ne se passera jamais rien avec lui ou avec personne d'autre d'ailleurs.

Mon cœur bondit dans ma poitrine, je suis tellement soulagée. J'éclate en sanglot c'est plus fort que moi.

-promis. Je lâche dans un souffle à peine audible.

Après avoir bien discuté, il m'a aider a cacher mes bleus sur le visage pour que personne ne le remarque. J'ai pas envie que tout le monde soit au courant, y compris ma mère.

-merci d'être revenu Thomas. Je t'aime. J'ai dit ça sans réfléchir, c'est sorti tout seul. Putain.

Un blanc s'installe, je sens le rouge me monter au joue. Et imagine si il ne ressent pas comme moi ?

-c'est normal, je devais être là tu avais besoins de moi céleste. Me répond-il.

Je suis soulagée de sa réponse mais. Il ne me la pas dit. il. Non c'est pas possible... il ne m'aime pas ? Quelle conne je suis putain.

Je reste là. Bouche bée. Je n'en reviens pas, je crois que je vais vomir.

-je me sens pas très bien en fait. Je pense que je vais rentrer à la maison. Mon cœur redescend aussi vite qu'il était monté.

Je prend mon sac, je vois que Thomas est perdu et qu'il ne comprend pas ce qu'il a fait de mal. (ou peut être que si mais il joue seulement un jeu?)

-merci encore de m'avoir accueillit. On se voit demain ? Je n'attends pas sa réponse que je claque la porte derrière moi sans me retourner. Je commence à partir en courant, je veux fuir. M'échapper. Loin. Le plus loin possible. Personne ne m'aime en réalité ? Je sais pas. Je sais plus. Je cours tellement vite que mes poumons me font mal. Respirer m'est compliquer. Je ne sais même pas combien de temps j'ai couru, la seule chose que je remarque c'est qu'il commence a faire nuit et que je dois rentrer chez moi.

J'arrive essoufflé, le cœur à mille devant la maison. Les lumières sont allumés, je comprend alors que m'a mère doit m'attendre dedans, morte d'inquiétude.

J'enfonce mes clefs dans la serrure et ouvre la porte. Entonnement il n'y a pas de bruit. Aucun signe de vie dans la maison. Je pars dans la cuisine pour me faire un grand verre d'eau car courir m'a épuisé. Je l'englouti cul sec, j'étais morte de soif.

Je récupère mon sac que j'avais lancer sur le sol en rentrant puis monte les escaliers en direction de la chambre de ma mère pour voir si elle est là.

J'entrouvre la porte, entre dans la chambre. Elle n'est pas la. Je l'appelle sur mon téléphone, et je tombe sur son répondeur. Ma mère travail à l'hôpital en tant qu'infirmière donc je pense quelle à été mise de garde cette nuit.

Je traverse le couloir et m'arrête devant ma chambre, la lumière est allumée. J'étais pourtant sur de l'avoir éteinte. J'ai un coup de panique, j'attrape mon sac et sort la bombe au poivre que ma mère m'avait donner « au cas où ».

Je pointe la bombe en direction de ma chambre et ouvre la porte d'un coup sec !

Personne. Il n'y a putain de personne. Je deviens folle. On va m'enfermer dans un asile.

L'angoisse redescend, je reprend mes esprits. Je fais quand même un tour de ma chambre pour vérifier qu'il y est bien personne. Mais lorsque je m'approche de mon bureau, je tombe nez à nez avec un papier. Ma mère à l'habitude de me laisser des mots, mais normalement c'est sur le plan de travail de la cuisine, non pas dans ma chambre.

Intriguée, je prends le prend dans mes mains, il est froisser, comme si quelqu'un avait essayé de le dissimuler dans sa poche. Je le déplie et je tombe sur un mot qui me fais froid dans le dos :

Il est dangereux, fait attention. Il te veux du mal.

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