𝐌𝐢 𝐓𝐞𝐬𝐨𝐫𝐨 [ Réécriture ]

☘︎ ᑕᕼᗩᑭITᖇᗴ 3

♫︎ Tu peux lancer le petit clip pour plonger
encore plus profondément dans l'histoire ♫︎

☘︎ 𝐋𝐢𝐥𝐚 ☘︎

Mon kidnappeur ouvre la porte sans toquer. Une table rectangulaire entourée de onze chaises, cinq de chaques côtés et une en bout de table, toutes remplies, sauf une.

Tous les hommes sont habillés en noir, ils sont quasiment tous dotés de tatouages. Certain fument. L'homme en bout de table, lui est menaçant, encore plus que tous les autres mafieux présent dans la pièce.

Que tous, à l'exception de celui se tient devant moi, me bouchant partiellement la vue. Mon kidnappeur ne m'a pas menti, on peut lire le sadisme dans les yeux de cet homme qui doit être le patron.

Je me cache encore un peu plus dernière le gars qui va peut-être me protéger si quelque chose arrive. Tous les hommes présents me détaillent sans aucune retenue, à un point gênant.

- Mon grand, je vois que la ponctualité ne t'étouffe pas.Cependant, pour moi, elle est cruciale. Assieds-toi, ordonne l'hommeen bout de table.

Mon kidnappeur ne répond rien et ne bouge pas.

- Non,je me porte très bien debout, crache-t-il

Celui que je devine être le patron ne montre pas un brin de colère.

- Je vois que tu as réussi à la trouver, continue le patron flippant.

J'attrape de ma main le bas de la veste de mon kidnappeur.

- Oui,c'était un jeu d'enfant, répond sèchement le concerné.

- Est-ce que tu l'as mise au courant ? Demande l'homme.

Mais pardon ?

- Non,elle est craintive. Il vaut mieux la garder dans l'innocence, pour l'instant,répond mon kidnappeur.

Non, mais dites-moi si je dérange. Tu déranges, Lila. Ok, j'aimerais bien partir, moi aussi ! Bref, je m'égare.

- Je vois ça, oui, opine l'homme en désignant ma main sur la veste de celui qui doit être son employé.

Le kidnappeur dégage violement ma main et prend place sur sa chaise. Il me fait signe de ne pas bouger.

Je lui lance un regard de détresse, avant de me rappeler à quel camps il appartient. Comme s'il était de mon côté, c'est lui qui m'a kidnappé, il n'a aucune raison de m'aider.

Pourtant, j'avais l'impression qu'il était de mon côté. En fait, j'aime me dire que quelqu'un est de mon côté, alors que je suis seule.

La chaise grince lorsque l'homme en bout de table se lève et avance vers moi. Par réflexe, je recule jusqu'à me retrouver plaquée contre le mur.

- N'aipas peur, ma jolie, roucoule-t-il en attrapant une de mes mèches de cheveux.

Ayant vécu trop de fois ce petit geste qui annonce souvent une suite beaucoup moins drôle, mes sens entrent en alerte. Je me dégage de sa main tandis que le patron reprend une expression sérieuse.

- Tu sais, ma petite, si tu as les mêmes talents que lui, nous ne teferons pas de mal, continua l'homme.

Non, mais stop les cachotteries, là. J'adore, je me sens trop spéciale ! Non, j'adore pas, en fait.

- Je vais lui monter une chambre, affirme mon kidnappeur.

- Levi,tu peux partir, ta mission est terminée, refuse la chef.