𝐌𝐢 𝐓𝐞𝐬𝐨𝐫𝐨 [ Réécriture ]

☘︎ ᑕᕼᗩᑭITᖇᗴ 7

♫︎ Tu peux lancer le petit clip pour plonger
encore plus profondément dans l'histoire ♫︎

☘︎ 𝐋𝐢𝐥𝐚 ☘︎

- Lâche ça, change de rêve. Dépêchez-vous, vous avez trois heures    maximum, finit froidement le bad boy avant de quitter la pièce.

Ariane se tourne vers moi, un sourire désolé scotché aux lèvres.

- N'y    fais pas attention, il est pas toujours comme ça, affirme ma styliste    en me lançant une œillade compatissante.    

- C'est rien.

Un blanc génant s'en suit.

- Dit... Est-ce que tu as déjà vu Levi au par avant ? Avant même    la fois dans ton ancien boulot ? Demande finalement mon amie.

Je manque de m'étouffer. Est-elle au courant pour la vraie nature semon ancien travail ? Merde, elle doit me prendre pour une victime.

- Tu...    Il t'a parlé de ça ? M'étranglais-je

Mon amie arque un sourcil.

- Dans    ton ancien taf, tu veux dire ? Il m'a dit t'avoir croisée    pendant ton service, c'est tout, m'explique-t-elle.    

Je n'en reviens pas. Il m'a couverte !

- Lila,    ma question, c'est important, insiste la blonde.    

- Il me dit en effet quelque chose, mais je ne me souviens pas avoir déjà vu Levi avant le Fir, expliquais-je finalement.

Je lance une oeillade interrogatrice à Ariane. Celle-ci pousse un soupir.

- Dès le premier jour où on nous a parlé de toi, Levi semblait déjà... En savoir plus que tout le monde. Puis, un jour, il a menacé Richars avec un flingue... Il voulait décrocher la mission, de te retrouver, m'explique-t-elle.

J'arque un sourcil. On toque à nouveau à la porte. Ariane crit aux stylistes d'entrer, pendant que je me perds dans mes pensées.

- Bonjour, messieurs ! Trouvez moi une belle robe pour mon amie, ordonne Ariane.

- Je    voudrais une robe toute simple, continuais-je.

Je ne supporte pas les robes longues, à cause de mon pauvre mètre soixante-cinq. J'ai toujours envié les femmes de grande taille.

À peine ai-je fini ma phrase que les hommes se mettent en mouvement. Ils sont à peu près une dizaine.

Ils passent des mètres autour de moi pour prendre mes mesures, et demandent quelques fois mes goûts.

Environ trente minutes après, les hommes partent, me laissant à nouveau tranquille avec Ariane.

- Ils    vont revenir dans environ trois quarts d'heure. En    attendant, occupons-nous de ce joli minois, déclare mon amie, toujours    joyeuse.    

Ariane me prend par la main et me traîne jusqu'à la salle de bain. Là, elle ouvre un énorme tiroir en dessous du lavabo. Des tonnes et des tonnes de maquillage de marque débordent.

Elle se muni d'un mascara et commence à m'en appliquer. Très vite, je me retrouve avec un trait de liner noir et des lèvres rouges pétantes.

Ma maquilleuse tourne ensuite le fauteuilsur lequel j'étais assise pour le positionner face le miroir.