Les vrombissements de la voiture de notre jeune protagoniste filaient à toute allure, elle était en colère contre cet homme qui la regardait avec dédain. Ses traits fins et symétriques ne quittaient pas la mémoire de Mercedes.
Des larmes de rage coulaient sur son visage alors qu'elle serrait le volant de sa belle aston avec une telle hargne qu'on aurait cru qu'il se détacherait, ses phalanges blanchissaient à tel point qu'on avait l'impression qu'elles allaient craquer. Elle s'essuya le visage d'un coup sec et souffla pour se calmer mais cela n'en était rien. Les paroles du jeune homme ne faisaient que fuser dans son esprit telle un air d'une nouvelle musique que l'on écoute en boucle.
Après un virage, elle arriva enfin dans le quartier qui avait bercé son enfance. Les arbres bougeaient dès qu'elle passait comme une révérence que l'on fait à une princesse, on lui ouvrit le portail et elle cria un bon coup avant de descendre du véhicule avec une marche de plus élégante.— Mercedes !
Elle s'immobilisa au son de cette voix dont la propriétaire n'était personne d'autre que sa très chère mère. Elle pesta intérieurement avant de se retourner munie de son plus beau sourire.
— Maman ?
Margaret Campbell était une femme au visage rayonnant, malgré le poids des années qui la vieillissait sa beauté n'était aucunement touché. Ses cheveux blonds étaient attachés en un chignon bas et ses sourcils froncés manifestaient son mécontentement.
— Où étais tu ? Ça te fait plaisir de disparaître comme tu le fais ?! Tu n'as plus seize ans bon sang ! Que dirait ton père si il te voyait rentré à cette heure ?
Elle leva les yeux aux ciels brièvement avant de passer une mèche vagabonde derrière son oreille, heureusement pour elle son père n'était pas en ville pour quelques jours ce qui lui concéder un léger relâchement.
Son amour pour ses parents était réel même si elle les trouvaient parfois surprotecteurs et un peu inquisiteurs. Elle avait toujours rêvé de faire carrière dans l'art mais elle se retrouvait enchaîner à la route que ceux-ci lui avaient tracé sans même lui en parler.
— Puis-je disposer chère mère ? Je ne me sens pas d'humeur à déblatérer avec toi et de surcroît demain, j'ai cours et il serait dommage que je ne sois pas en forme
— Mer...
Elle ne prêta même pas l'oreille à la suite et se dirigea vers sa chambre, celle-ci était dans des teintes grisâtres et blanches. Les murs étaient tapissés par des tableaux peints par ses soins, ils représentaient tous des endroits qu'elle avait visités. De la belle ville aux couleurs bleu et blanches de Santorin à la nouvelle Zélande.
Son regard se posa sur ses gros livres de médecine et elle ricana, ses parents voulaient qu'elle devienne l'une de plus grandes chirurgiennes que la terre n'aurait jamais connu. Elle se dirigea vers son bureau puis d'un mouvement de main attrapa une petite boîte qui était dissimulée en bas.
Elle l'ouvrit et sortit un petit sachet contenant cette poudre blanche qui est aussi dangereuse qu'addictive, elle s'était faite la promesse de ne plus y retoucher mais retombait inlassablement lorsque le poid des responsabilités l'étouffait. Elle déposa une quantité sur une feuille avant de la renifler d'une traite.
Au bout de quelques secondes, les effets commençaient à s'immiscer sous sa peau. Elle se sentait légère telle une plume, l'euphorie avait prit la place de la tristesse et de l'amertume. Si tout pouvait être toujours aussi simple, elle en serait bien heureuse.
Au même instant, David venait d'arriver dans sa demeure. Celle-ci était très spacieuse et surtout luxueuse, quand on l'entendait parler de la richesse nul n'aurait cru qu'il jouissait lui-même des plaisirs de celle-ci. Son jardin était spacieux et parsemée d'innombrables fleurs aux senteurs exquises. Il possédait même une autre voiture que celle qu'il conduisait.
Il se gara avant d'entrer dans sa maison, le parquet était en marbre blanc et les murs étaient peints en pierre de France, tout était minimaliste mais élégant. Sa main passa sur ses tresses alors qu'il soupirait, il était excédé. La journée avait été très dure, il avait dû assister à trois réunions successives ayant pour sujet le fonctionnement de son entreprise qui était spécialisée dans la fabrication de produits cosmétiques.
Après quelques instants, il prit le chemin vers sa salle de bain celle-ci était tout aussi luxueuse que le reste de la maison. Son regard se posa sur son reflet mais surtout sur la cicatrice qui résider sur son pectoral droit, ses pensées divaguèrent un instant vers le passé.
Il entra dans sa douche et ayant fini il se dirigea vers sa salle de séjour, il se laissa tomber sur son canapé et un léger soupir franchit ses fines lèvres, sa petite marche l'avait fatigué et la rencontre avec cette jeune femme l'avait fasciné. Elle était divinement belle et avait une silhouette comme il en avait jamais vu, il se surpris à sourire en se remémorant sa repartie. Il effaça aussitôt cet égarement et alla prier.
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All in one desire
Teen FictionMercedes Ndaye est une jeune étudiante douée et belle, mais alors que les jeunes filles de son âge jouissent du plaisir et de la fornication. Elle se doit d'être disciplinée afin de vivre la vie que son père lui a tracé depuis sa tendre enfance car...