Chapitre 10

5 0 0
                                    

Mia, 2 ans plus tard 

TW ! (Je n'ai pas pour habitude de les mettre en évidence, alors faites très attention à vous, s'il vous plaît. PS: Je déteste l'horreur qu'il va se passer alors déchaînez vous contre lui)

J'avançais en direction de ma ME, ma maison d'édition. J'avais réussi à écrire deux livres malgré le stress rencontré à cause des foutus entraînements de Ellis et des cours à rallonge. Que j'avais d'ailleurs fini par arrêter il y avait maintenant quelques mois. 

Les entraînements de Ellis portaient leurs fruits, mon ouïe tout comme mon odorat ou ma vue avaient triplés. Je pouvais maintenant sentir le risque sans même me retourner. Et c'était tout aussi stressant que ce que je m'apprêtais à faire. 

– Bonjour madame Stephens ! s'extasia la femme de l'accueil. Vous pouvez monter directement, madame García est dans son bureau. 

Louise García, mon éditrice et ma meilleure amie depuis ma deuxième année de fac. Elle avait été là pour m'écouter me plaindre des entraînement de “mon coach personnel”,  dont je ne pouvais pas parler à Raphaël, sous peine de me faire griller. Puis un soir, j'avais fini par lui expliquer la difficulté de ma famille, ma rencontre avec Agathe et mon frère Raphaël qui cherchait à me surprotéger. 

Agathe…

Elle avait quitté la fac seulement quelques mois après mon arrivée. Personne ne savait ce qu'elle est devenue, pas même moi. Mais j'étais persuadé qu'une mission à dû mal se passer ou je ne sais quoi, du moment qu'elle est blessée. 

Je toquais à la porte du bureau avant d'attendre quelques secondes. Un souffle, une gorgée d'eau puis un “ENTREZ !”. Comme d'habitude. 

– Louiseeee.

– Ma Ma Mia. Que tu es canon ! 

Ma coloration en roux faisait son effet. J'étais là première à adorer ainsi que mon copain. 

– Et Arthur Bryan en pense quoi ?

– Il… surkiffe

“T'es tellement sexy avec cette coupe que je pourrais te baiser devant mes potes pour leur montrer que tu m’appartiens”

Appartenir était un verbe qui sortait souvent de sa bouche. Il détestait que je parle à Ellis car je lui appartenait. Il était jaloux mais il me prouvait parfois qu'il m'aimait. 

J'espérais que lui au moins ne mentait pas. 

– C'est un petit kiff là, souligna-t-elle. Qu'est ce qu'il se passe ? 

Je m'approchais d'elle pour me fourrer entre ses bras bronzés. Son souffle chaud se coupa discrètement quand ma main toucha par mégarde ses côtes, mais je ne le relevais pas. Car elle n'était pas la seule à avoir des secrets. 

– Louise…Je pense que je vais tout quitter. 

– Comment ça ? 

C'est le moment. 

– J'adore écrire mais-. 

– Tes entraînements te prennent trop la tête et ton mec commence à te saouler avec ses "appartenir", me coupa-t-elle. Je le sais ça, je le vois dans tes textes ou dans ta façon de te comporter avec tes lecteurs. Mais je ne te demande ce que veut ton mec ni ton coach, je te demande ce que tu veux toi. Qu'est ce que tu veux faire ? 

Je la regardais en soupirant. En réalité, je ne savais pas quoi faire après. Mes études m'auraient réellement passionné, je ne les aurais pas quittées pour m'entraîner. Mais à quoi me serviraient les entraînements d'abord ? J'étais maintenant doué en auto-défense, mais pourquoi faire ? 

Tu pensais que je ne te reconnaitrais pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant