Tout un long chemin : un voyage vers le bonheur

Partie 6

Monsieur Adam et moi sortîmes de la boutique, le sac rempli de mes achats serré contre moi. L'air frais de la rue, contrastant avec l'atmosphère feutrée du magasin, me revigorait. Une excitation palpable grandissait en moi.

Son chauffeur accourut vers nous pour prendre les sacs, puis invita son patron à monter à l'arrière de la voiture.

Monsieur Adam : Nous allons marcher jusqu'à un café élégant.  déclare Monsieur Adam. Merci, Danny. Prends une pause

Le chauffeur : Bien sûr, Monsieur Person, répondit le chauffeur. Je ne serai pas loin.

Monsieur Adam : Parfait, acquiesça Monsieur Adam.

Nous nous mîmes en route, et il engagea la conversation.

Monsieur Adam :  Mademoiselle Salama, disons je suis impressionné de votre contribution aujourd'hui. Votre œil pour les détails a été précieux. Comment vous sentez-vous après cette expérience ?

Salama : Pour être honnête, c'était incroyable, Monsieur Adam. Je n'aurais jamais pensé participer à un tel événement. J'ai beaucoup appris sur l'importance des choix vestimentaires.

Nous marchons vers un café élégant à proximité pour discuter de notre sortie. Une fois assis, Monsieur Adam commande un café, puis se tourne vers moi.

Monsieur Adam : Je suis curieux de connaître votre parcours. Qu'est-ce qui vous a amenée dans le monde des affaires, en tant qu’expert-comptable ?

Salama : J'ai toujours eu un intérêt pour les chiffres et la stratégie. Mon expérience en comptabilité me permet de saisir les enjeux financiers qui traversent différents secteurs, y compris l'immobilier et les transports, qui semblent être votre domaine.

Monsieur Adam : En effet, j'ai travaillé longtemps dans ces secteurs. La gestion financière y est cruciale pour la réussite de tout projet. Avez-vous des projets en tête pour l'avenir ?

Salama :  J’aimerais explorer davantage le monde des affaires, peut-être en me concentrant sur des projets dans l'immobilier, où je pourrais combiner mes compétences analytiques avec mes intérêts.

Monsieur Adam : C'est une excellente direction. L'immobilier est un domaine fascinant avec beaucoup de potentiel. Si vous le souhaitez, je pourrais vous mettre en contact avec des professionnels que je connais dans ce secteur. D'ailleurs,  nous avons l'un des partenaires connus ici en France. Nous pourrions le rencontrer.

Je reste sans voix, surprise par sa proposition.

Salama :  Vraiment ? Ce serait incroyable, merci beaucoup, Monsieur Adam. Je suis sans voix.

Monsieur Adam : Pensez-y comme un investissement dans votre avenir. Restez informée des tendances et des dynamiques du marché. Car c'est un univers rude.

Je hoche la tête, reconnaissant la sagesse dans ses mots. La conversation continue de manière fluide, et je commence à me sentir plus à l’aise avec lui. Il est ouvert et accessible avec ses subordonnées.  C'est cette impression que j'ai retenue aujourd'hui. Malgré son air distant et imposant.

Salama :  si vous me permettez, en parlant d'opportunités, avez-vous des projets en cours dans l'immobilier ?

Monsieur Adam : Oui, en ce moment, je suis impliqué dans plusieurs projets de développement en lien avec le développement durable. Le marché est en constante évolution, et il y a toujours des défis à relever. Et c'est ça qui est plus exaltant.

Salama : Cela doit être intéressant ! J'aimerais beaucoup en apprendre davantage sur la façon dont vous évaluez les risques et les opportunités dans ce domaine.

Monsieur Adam :  Attendons de voir !
Dit-il en reposant son café délicatement soigné.

J'avais remarqué qu'à chaque fois qu'il prenait son verre après utilisation, il le couvrait d'un mouchoir puis utilisait un gel hydroalcoolique pour désinfecter sa main.  Il semblait un peu  méticuleux. J'observais ses gestes, presque hypnotisée. Il s'en aperçut et sourit discrètement.

Monsieur Adam : Vous devrez faire plus attention sinon vous risquez de vous salir.

Effectivement, j'étais sur le point de renverser mon café. Je rattrape le coup, un peu embarrassée.

Salama : Désolé, j'étais perdue dans mes pensées.

Monsieur Adam : Je le constate. Un instant, vous semblez avoir des connaissances en matière de mode. Tout à l'heure, vos différents choix semblaient perspicaces pour une novice.

Salama : Disons que j'ai un certain goût pour la mode et que j'ai beaucoup lu à ce sujet.

Monsieur Adam : Je vois !

Dit-il en me fixant un moment.
Je me sentis un peu mal à l'aise sous son regard. Puis il ajouta :

Monsieur Adam : Nous devons rentrer.

Son ton était devenu plus distant. Il se leva brusquement et je le suivis.
En quittant le café, je ressentais un mélange de sentiments. J'étais excitée par les perspectives qui s'ouvraient à moi, mais aussi un peu déconcertée par le changement soudain d'attitude de Monsieur Adam.

Le chauffeur nous attendait. Le trajet retour se fit en silence. À l'hôtel, Elena nous attendait avec le sourire. Quant Monsieur Adam, il semble ressortir pour des rencontres d'affaires.

Il ajouta avant de sortir à Elena ses mots biens précis.

Monsieur Adam : : Je vous la laisse.  Faites le nécessaire quelle réussisse à pouvoir entreprendre une conversation avec des inconnus.

Elena : Compris Monsieur Person !

J'ai éprouvé un sentiment de dévalorisation à cet instant. Son départ sans un mot, bien que justifié par notre relation professionnelle, m'a légèrement blessée.

Elena : Alors, comment s'est passé votre moment ?

Salama : Parfait, nous avons pu discuter de mode et de business. C'était très intéressant.

Elena : Parfait, alors essayons de retranscrire cette discussion en anglais. Ça vous dit de reprendre notre conversation à partir de là ?

Salama : Oui, avec plaisir. Mais avant, je voudrais revenir sur un point. J'ai l'impression que Monsieur Adam a changé d'attitude à la fin de notre rencontre. Est-ce que c'est habituel chez lui ?

Je me permets de pousser un peu plus pour comprendre les choses. S'ils collaborent ensembles. Elle peut en savoir un peu plus.  Mais, elle me  sourit en douceur.

Elena : Monsieur Adam est une personne très exigeante et directe. Il apprécie les personnes qui font preuve d'initiative et de curiosité, mais il n'aime pas les flatteries. Il a peut-être senti que tu étais un peu trop admirative à un moment donné.

J' essaye d'y repenser mais je ne sais pas ce que j'ai pu bien faire allant dans ce sens.

Salama : Je comprends. Je vais faire attention à cela à l'avenir.

Elena : C'est une bonne chose d'en être consciente. Maintenant, concentrons-nous sur notre cours.

Salama : Parfait !