Elena:
Je reste immobile mal à l'aise jusqu'à ce qu'il finisse par se relever passant les mains sur son visage. Je le vois malgré la basse lumière toucher son torse, je me penche plus près pour mieux voir et remarque son pansement plein de sang.J'hésite avant d'enfin parler:
- Il faut le changer.
Je le vois me regarder sans comprendre.
- Ton pansement, il faut le changer. Me complète-je.
L'ambiance est électrique à cause des événements récents. Je ne sais pas ce qui m'a pris de l'enlacer mais il avais l'air si... perdu ?
Quand j'allume la lumière il n'est plus là, je fronce les sourcils mon corps se levant instinctivement de mon lit le froid frappant ma peau, l'automne a définitivement commencé.
Je me déplace jusqu'à la salle bain où je le trouve grimaçant en train de désinfecter sa plaie.Il relève la tête quand il me remarque, la couleur de ses yeux me frappe directement ils sont rouge et ses pupilles dilatées. Mon cœur accéléra légèrement quand je compris qu'il était sous l'emprise de drogues, un de mes réflexes est de reculer légèrement.
Par expérience je sais qu'être à coter de quelqu'un dans cet état n'a rien de bon, il remet en place un pansement ses mains tremblantes sur celui-ci. Il tourne la tête vers moi les yeux brillants, j'essaye de comprendre ce qu'il se passe dans sa tête mais se mettre à la place de quelqu'un est beaucoup trop dur pour moi.
On reste comme ça quelque seconde avant qu'il ne se laisse tomber par terre son dos se calant contre la baignoire. Je le vois hésiter à me dire quelque chose avant qu'il ne se ravise.
Aucun de nous deux ne sais comment réagir, son cerveaux lui est brouillé par les substances dans son organisme et le miens par se que ses substances pourrait lui faire faire ou dire.
Après un moment qui me semble être une éternité il finit par prendre la parole sa voix n'étant qu'un murmure à peine audible.
- Tu penses que je suis un montre ? Sa voix est pleine de remords.
Je reste devant lui incapable de parler, je déglutit ma gorge devenant instantanément sèche.
Je m'accroupis à sa hauteur mes yeux cherchant les siens, son regard me transperce il est rempli d'une haine amplifier avec la drogue.- Tu as pris quoi ? Demande-je sur un ton calme pour ne pas le brusquer.
Ses mains couvrent son visage avant de retomber au sol.
- Je voulais pas...c'était un accident. Dit-il ignorant ma question.
Je ne comprends pas de quoi il parle mais je sais que je n'aurais pas de réponse, la drogue est aussi dévastatrice que réaliste sous son emprise tout ce qui passe la barrière de tes lèvres est réel et pensé.
Seulement pas assez réfléchi pour sortir avec un minimum de tact.
Je le regarde ne sachant pas comment réagir pour consoler quelqu'un, surtout dans son état, ses mains tremblantes se posent instinctivement sur ses bagues pour les triturer sans répit.
Sans réfléchir je vient m'asseoir à coter de lui mon dos posé contre le rebord de la baignoire aussi. Son regard est vide comme si on lui avais enlever toutes émotions et on les avais remplacé par du vide et de l'incompréhension.
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Jusqu'à ce que les armes nous séparent
רומנטיקהElena a tout perdu : ses parents, et récemment son père, parrain de la mafia espagnole, abattu dans une trahison sanglante. Déshumanisée par la violence et les années de pouvoir, elle est forcée de prendre sa place à la tête de l'organisation. Une f...