Chapitre 2 : Un nouveau Job

3 0 0
                                    

Quand Talia repris conscience le temps semblait comme arrêter. Son corps était lourd et endolori. Elle essaya malgré tout de ce relever afin de voir où elle pouvait ce trouver. La pièce était sombre, aucune fenêtre, aucun son, un silence que certains pourrait catégoriser comme apaisant.
Un silence de mort...un silence que je déteste.
Talia poussa sur ses jambes afin de ce relever, c'était dur, son corps semblait comme pétrifier, comme si il ne lui obéissait plus. Malgré la douleur que ses membres lui faisaient ressentir elle s'adossa au mur. Quand elle fit plus ou moins debout son regard ce concentra sur la pièce.
Une cave? Un bunker?
L'odeur était nauséabonde, un mélange de vomi, de renfermer et de sang. Les murs eux aussi en étaient remplis, du vomis, du sang. L'humidité dans la pièce avait fait grandir une moisissure qui empestait encore plus que le reste.
C'est toujours mieux que le tabac.
La porte qui faisait face à elle n'avait qu'une simple trap, une serrure mais pas de poignée, tout était construit pour que la personne qui ce trouvait à vivre, ou plutôt survivre, dans cette pièce ne puisse pas en sortir. Derrière elle un simple matelas, poser à même le sol, sale. Elle supposa que c'était là où elle avait dormi.
Impossible.Si j'avais dormi ici, mes pensées ne serait pas aussi calme.
Instinctivement et avec le peu de force qu'elle avait, Talia ce rapprocha de la porte et tambourina contre celle-ci. Espérant avoir une réponse ou un signe qu'elle n'était pas seule.

- Ouvrez moi!! Je veux sortir d'ici, par pitié! Hurla Talia dont les poings frappait la porte avec la force qui lui restait.
Elle tapait si fort, le bruit que faisait ses poings sur la porte rugissait à travers la pièce, l'écho ce promenait à travers la pièce. La panique commençait à monter et a emprisonné son souffle. L'air commençait à lui manquer pendant que ses poings ne cessaient de taper à la porte. Son corps tremblait de plus en plus. Sa voix devint de moins en moins forte au fur et à mesure qu'elle hurlait pour qu'on la laisse sortir d'ici.
Puis, des pas commencèrent à ce faire entendre à l'extérieur de la pièce. Derrière la porte quelqu'un avait visiblement entendu les cris et les poings de la jeune fille en panique. Petit à petit les mêmes pas devinrent plus distinct, ils ce rapprochèrent. Une voix à peine audible ce fit aussi entendre à l'arrière de l'entrée.
Enfin! Quelqu'un vient.
Un bruit de serrure, et la porte s'ouvrit. Un homme que Talia reconnu assez rapidement ce trouvait à présent dans l'encadrement de la porte. Le regard énervé et mécontent. Ce même homme avec qui Talia avait discuter et visiblement voyager. Celui qui l'avait droguée pour une raison encore inconnue. Ses yeux verts croisèrent le regard apeuré de la jeune fille qui fut projetée à l'arrière de la pièce. En une fraction de seconde Talia était a présenté collée au mur, le cou emprisonné dans l'une des mains de l'homme.

- Putain mais décidément tu ne veux pas la fermer! La main de l'homme ce resserrait autour du cou de Talia qui commença à manquer d'air, bien plus qu'avant qu'il ne ce montre. Son regard était si froid, sans émotions, a par une, la colère. Il ne cessait de serrer le cou de la jeune fille.
Il aurait pu la tuer, à son regard l'envie était là. Même très présente. Son regard était de plus en plus sombre, menaçant et terrifiant. Puis il lâcha le cou de la jeune fille qui s'écroula au sol. Les yeux pleins de larmes, le souffle couper. Malgré ses efforts il lui était impossible de reprendre et récupérer son souffle normal. Elle porta ses mains autour du cou tout en continuant de pleurer. Elle pleurait si fort que ça en agaça l'homme qui lui fit parvenir une gifle. Maintenant ce n'était plus son cou qui lui faisait mal, mais aussi sa joue.
J'ai mal, si mal.
Elle posa une main sur sa joue afin d'essayer de calmer la douleur. L'homme aux yeux verts lâcha un rire à glacer le sang, comme si infliger la douleur à autrui lui procurait un plaisir immense.

- C'est bon elle va ce calmer la chialeuse? Parce que si tu continues je n'aurais aucune hésitation à te tuer sans vergogne et sans scrupule. Après avoir prononcer ces mots, il l'a pris par le bras et la tira hors de la pièce. Son étreinte autour du bras de Talia faisait lui aussi affreusement souffrir la jeune fille, qui n'arrivait pas à ce calmer.
-O-on v-v-va ou? Essaya de demander Talia dont les larmes ne quittaient pas son visage maintenant rouge et douloureux.
- Tu verras. Mais encore une fois ferme-la, j'en peux plus d'entendre ta voix de chialeuse bordel! L'étreinte de l'homme autour du bras de Talia ce resserra encore une fois. L'homme était très clairement mécontent.
Il l'a fit alors monter des escaliers qui en haut donnèrent sur un salon, puis une cuisine. Ils reprirent à nouveau des escaliers, ceux-là menait sur un énorme et gigantesque couloir où ce trouvait plusieurs portes.
Talia était toujours en panique, elle pleurait toujours autant et rien n'arrivait à la calmer. D'un coup l'homme ouvra une porte qui donnait sur un bureau.
Trois hommes étaient positionnés au fond, debout. Et un quatrième était assis derrière un bureau sur une chaise, une cigarette à la main. Fumant, et lisant ce qui semblait être des documents.

-La voilà Ed! Il lâcha Talia à l'intérieur du bureau, presque en la jetant au sol. La jeune fille, à bout de force, s'écroula à nouveau sur le sol. Tout son corps était à présent encore plus douloureux qu'avant. Elle regretta d'avoir fait descendre l'homme et de l'avoir sorti de cette pièce qui était une cave.
- Merci Josh, tu peux disposer. La voix de l'homme derrière le bureau ce fut entendre. Une voix qui elle aussi était froide et sans émotions. Josh quitta ensuite la pièce d'un pas lourd.
Josh, c'est donc son prénom.
Ed, qui était toujours assis derrière le bureau finit par ce lever. Il écrasa sa cigarette dans le cendrier du bureau. Il s'approcha de Talia. Sa main vient agripper la mâchoire de la jeune fille qui ce crispa et dont les larmes recommencèrent à couler.
- Effectivement, Josh avait raison tu es parfaite. Bien à présent tu travaillera pour moi. Ta liberté m'appartient. Il serra la mâchoire de la jeune fille et lâcha un rire mesquin, presque sanguinaire. Il faisait peur, bien plus peur que Josh. Son regard était vicieux, il s'amusait déjà à torturer la jeune fille qui à présent connaissait son travail. Elle allait sûrement être l'objet d'un homme dont elle ignorait tout sauf le prénom.
Ed...

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 29, 2024 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Un Job contre ma liberté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant