Chapitre 1 : Le départ

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Talia avait passé sa nuit sur l'énorme canapé qui ce tenait dans le salon. Depuis hier soir l'homme avec qui elle avait discuté n'était jamais réapparu, la laissant seule. Elle ce réveilla petit à petit, ses yeux encore à moitié clos distinguaient à peine ce qui ce trouvait autour d'elle. Elle avait mal à la nuque et au dos, le canapé bien que confortable ne l'étais pas pour une nuit complète.
Quand elle ouvrit enfin les yeux elle pu voir la neige qui avait commencé à tomber dans les rues de New-York, elle en frissonna de froid rien qu'à la vue des flocons. Elle ce leva, puis commença à fouiller chaque porte de l'immense appartement dans l'espoir de trouver les toilettes. Au bout de la quatrième elle lança un petit "Bingo!" et entra dans une salle de bain muni d'un toilette. Assise elle observa la pièce, qui malgré la taille de l'appartement n'étais pas si grande, une simple douche à l'italienne était bâti sur le fond, en face d'elle deux vasques qui surplombais un magnifique plan en marbre et un miroir était accroché au mur.
Elle finit et sorti, son ventre commença à gargouiller, elle avait faim. Mais en même temps qu'elle ce dirigeait vers ce qui semblait être la cuisine la même porte que le soir d'avant s'ouvrit, laissant apparaître le même homme avec qui elle avait discuté la veille.
Elle n'avait pas pu le voir distinctement lors de leur discussion a cause du peu de lumière dans la pièce, elle l'observa alors un peu plus.
Il n'était habillé que d'un simple survêtement gris, laissant apparaître son torse nu, une grande partie de sa peau était recouverte de tatouage, son bras droit lui n'avait même plus un seul espace de peau libre tellement il y avait d'encre. Elle pu alors deviner l'âge de l'homme, qui devait être dans la trentaine. Ses cheveux étaient noir, son visage était pointu au niveau de son menton et il détenait une expression dur et sévère. Il était beau, même très beau.
Mais quel expression effrayante.
C'est au moment où il leva les yeux vers elle qu'elle pu sentir son corps ce crisper. D'une couleur verte, ses yeux avaient le même regard que la veille sur elle.
Il fouilla ses poches, tout en gardant son regard sur Talia, il sortit un paquet de cigarettes et s'en alluma une. La pièce pris alors une odeur de tabac.
Une odeur que Talia détestait, cette odeur cachait des souvenirs bien trop douloureux pour elle. Des souvenirs qu'elle cherchait à tout pris à effacer de son esprit mais qui revenait la hantée chaque nuit. Ses nuits étaient souvent accompagnées d'insomnies ou de cauchemars. Lors de ses nuits, elle n'avait plus aucun contrôle sur son corps ou son esprit. Ses pensées et ses souvenirs prenaient le dessus et ses démons remontaient à la surface. Malgré tous les efforts qu'elle avait fournis, Talia n'arrivait jamais à s'en débarrasser.
Un enfer qui était constant.
L'homme diminua la distance entre lui et Talia au moment où il alla écraser sa cigarette dans l'un des cendriers poser sur la table du salon.

- Prépare toi, nous partons dans 10 min! Lui dit-il sèchement et froidement avec une voix rauque qui nous laissait deviner une nuit peu agréable.

Partir? Mais partir ou? Talia commença à paniquer, son nouveau job lui était toujours inconnu et on venait de lui annoncer qu'elle devait quitter New-York? C'était pas possible.
Quitter New-York? Pourquoi?
C'était plus fort qu'elle et elle lui posa alors une question.

- Humm...où allons-nous? Il ce retourna brutalement avant de lui lancer un regard noir. Un regard si mauvais que même Lucifer prendrait peur à sa vue.
- Tu n'as pas besoin de le savoir pour l'instant. Sa réponse était froide, même glacial. À partir de maintenant et jusqu'à notre destination je ne veux plus t'entendre. Être si belle et sexy mais avoir une voix ignoble, quel dommage. Même un chien ne voudrait pas de toi. Il lâcha un petit rire moqueur et s'éclipsa à nouveau dans la pièce d'où il était sortit.
Quel homme affreux.
Talia ce sentait bouillonné, comment quelqu'un pouvait être si beau physiquement mais si moche mentalement, et cela en même temps. Et pourtant elle ne lui répondis pas. Ce même sentiment qu'elle avait ressentit la veille était toujours la.
J'ai peur..
Après quelques minutes il ressortit à nouveau de sa pièce, il portait un jeans et un pull d'hiver noir. Il enfila une veste et lança un geste à Talia de le suivre, ce qu'elle fit, elle enfila son manteau et le suivit.
Ils sortirent de l'appartement et prirent l'ascenseur. Après quelques minutes, qui donnait l'impression d'être interminable à nouveau, les portes laissèrent place à l'immense hall par lequel Talia était arrivée la veille. Les deux portiers n'étaient plus les mêmes et il saluèrent l'homme qui accompagnait Talia. Il ce dirigea vers la porte menant à l'extérieur.
Garer devant le building, une Berline noir aux vitres teintées les attendait. Le chauffeur ouvrit alors la porte, l'homme aux yeux vert s'assit à l'intérieur et Talia fit de même.
Talia fit enfin dans la possibilité de savoir l'heure sur la radio en face d'elle.
Il est donc 10h30
La voiture roula une bonne demi-heure.
Puis d'un coup elle s'arrêta net, la porte s'ouvrit et Talia en sortit.
Un aérodrome.
Sans prévenir, l'homme aux yeux vert la pris par derrière et lui mis un mouchoir qui couvrit son nez et sa bouche. Elle ce débattu, donnant des coups à l'homme derrière elle mais rien n'y fait. L'homme la tenait si fort, une main sur sa gorge et l'autre tenant le mouchoir.
Non, pitié pas ça! Je ne veux pas mourir...pas maintenant s'il vous plaît..!
La dernière chose qu'elle vu fut deux hommes qui rigolaient.

J'étais à nouveau plongée dans ce cercle infernal, cet homme qui m'avait traumatisée, était encore et toujours présent.
Je courrais, si vite que je n'était pas en capacité de savoir où je me trouvais. Tout ce que je voulais était de lui échapper au plus vite. Mais rien ni fit. Plus j'avançais plus je ralentissais.
Mes jambes étaient lourdes et mon rythme cardiaque s'affaiblissait. Ma vue commençait à s'obstruer et mon souffle de plus en plus saccadé, comme si l'air autour de moins s'envolait. Et finalement je me senti tomber à terre.
Une main me tira, et il était là en face de moi.
J'essayais de crier, mais rien. Comme si mes cordes vocales m'avaient été volées et que je ne pouvais plus rien dire. Comme si je m'effaçais petit à petit. Je voulais me réveiller mais impossible.
Cet homme qui hantait ma vie et mes pensées, il était à nouveau là, j'étais à nouveau entre ses doigts. Mes larmes coulaient à flots, il me secouait, si fort que je cru m'évanouir. J'entendais sa voix m'hurler dessus.

- MAIS TU VAS TE TAIRE BORDEL DE MERDE! Talia ouvrit les yeux. Un homme au dessus d'elle la secouait et lui hurlait dessus. Mais ce n'était pas lui. La main de l'homme atterrit sur sa joue.
J'ai mal...mon corps est lourd.
Elle s'évanouit à nouveau.

Un Job contre ma liberté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant