Goddard | Foi, Fortune | Cha. 8

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Chapitre 8 sur 27

AUCUN AUTRE DIEU

Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi il n'y a point de Dieu. - Ésaïe 44:6

Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. - Deut. 5:6,7

« Tu n'auras pas d'autre Dieu que moi. » Tant que l'homme croira en une puissance autre que lui-même, il se dépossèdera de l'être qu'il est.

Toute croyance en des pouvoirs autres que lui-même, qu'ils soient bons ou mauvais, deviendra le moule de l'image taillée adorée.

Les croyances dans le pouvoir des médicaments pour guérir, des régimes pour renforcer, de l'argent pour sécuriser, sont les valeurs ou les changeurs d'argent qui doivent être rejetés du pouvoir [Matthieu 21:12; Marc 11:15; Luc 19:45; Jean 2:14,15] il peut alors manifester infailliblement cette qualité.

Cette compréhension rejette le Temple des changeurs d'argent. « Vous êtes le Temple du Dieu vivant » [1Corinthiens 3:16 ; 6:19 « Et quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'elles, je serai leur Dieu, et elles seront mon peuple », 2Corinthiens 6:16], un Temple fait sans main d'homme.

Il est écrit : « Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations ; mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs » [Matthieu 21:13 ; « ...car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples », Ésaïe 56:7].

Les voleurs qui vous volent sont vos propres fausses croyances. C'est votre croyance en une chose et non la chose elle-même qui vous aide. Il n'y a qu'un seul pouvoir : JE SUIS Lui. À cause de votre croyance en des choses extérieures, vous pensez qu'elles ont du pouvoir en transférant le pouvoir que vous êtes à la chose extérieure. Réalisez que vous êtes vous-même le pouvoir que vous avez donné par erreur aux conditions extérieures.

La Bible compare l'homme opiniâtre au chameau qui ne pouvait passer par le trou d'une aiguille [Matthieu 19:24 ; Marc 10:25 ; Luc 18:25]. Le trou d'une aiguille était une petite porte dans les murs de Jérusalem, qui était si étroite qu'un chameau ne pouvait la franchir avant d'avoir été débarrassé de son fardeau.

L'homme riche, c'est-à-dire celui qui est chargé de faux concepts humains, ne peut entrer dans le Royaume des cieux tant qu'il n'est pas soulagé de son fardeau [Matthieu 19:23], pas plus que le chameau ne pourrait passer par cette petite porte.

L'homme se sent tellement en sécurité dans ses lois, ses opinions et ses croyances qu'il les investit d'une autorité qu'elles ne possèdent pas.

Satisfait que sa connaissance soit tout, il reste inconscient que toutes les apparences extérieures ne sont que des états d'esprit extériorisés.

Lorsqu'il se rend compte que la conscience d'une qualité extériorise cette qualité sans l'aide d'aucune autre valeur et établit la seule vraie valeur, sa propre conscience.

« L'Éternel est dans son saint temple » [Habakuk 2:20].

La conscience réside dans ce qu'elle a conscience d'être.

JE SUIS est le Seigneur et l'homme, son temple.

Sachant que la conscience s'objective, l'homme doit pardonner à tous les hommes d'être ce qu'ils sont.

Il doit se rendre compte que tous expriment (sans l'aide d'autrui) ce qu'ils ont conscience d'être.

Pierre, l'homme éclairé ou discipliné, savait qu'un changement de conscience produirait un changement d'expression.

Au lieu de sympathiser avec les mendiants à la porte du temple, il déclara : « Je n'ai ni argent ni or (pour toi), mais ce que j'ai (la conscience de la liberté), je te le donne » [Actes 3:6].

« Ranime le don qui est en toi » [« C'est pourquoi je t'exhorte à ranimer le don de Dieu qui est en toi », 2 Timothée 1:6].

Arrêtez de mendier et affirmez que vous êtes ce que vous décidez d'être. Faites cela et vous aussi, vous passerez de votre monde paralysé au monde de la liberté, en chantant des louanges au Seigneur, JE SUIS.

« Celui qui est en vous est bien plus grand que celui qui est dans le monde » [« Vous êtes de Dieu, petits enfants, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est bien plus grand que celui qui est dans le monde », 1 Jean 4:4].

C'est le cri de quiconque retrouve la conscience d'être Dieu.

Votre reconnaissance de ce fait nettoiera automatiquement le temple, votre conscience, des voleurs et des brigands, vous rendant cette domination sur les choses, que vous avez perdue au moment où vous avez oublié le commandement : « Tu n'auras pas d'autre Dieu que MOI ».

Experience Shifting ●Voyage De La Pensée●Où les histoires vivent. Découvrez maintenant