Goddard | Foi, Fortune | Cha. 15

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Chapitre 15 sur 27

INTERVALLE DE TEMPS

Que votre cœur ne se trouble point;
croyez en Dieu,
et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père; si cela n'était pas, je vous l'aurais dit.

Je vais vous préparer une place.
Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi,
afin que là où je suis, vous y soyez aussi. - Jean 14:1-3

« Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. »

Le MOI en qui vous devez croire est votre conscience, le JE SUIS ; c'est Dieu.

C'est aussi la maison du Père contenant en elle-même tous les états de conscience imaginables.

Chaque état de conscience conditionné est appelé un manoir.

Cette conversation a lieu à l'intérieur de vous-même.

Votre JE SUIS, la conscience inconditionnée, est le Christ Jésus parlant au soi conditionné ou à la conscience de John Smith.

« JE SUIS Jean », d'un point de vue mystique, représente deux êtres, à savoir le Christ et Jean.

Alors je vais vous préparer une place, en passant de votre état de conscience actuel à l'état désiré.

C'est une promesse de votre Christ ou conscience d'être à votre conception actuelle de vous-même que vous quitterez votre conscience actuelle et vous en approprierez une autre.

L'homme est tellement esclave du temps que, si, après s'être approprié un état de conscience qui n'est pas maintenant vu par le monde et que cet état approprié ne s'incarne pas immédiatement, il perd la foi dans sa prétention invisible ; il l'abandonne aussitôt et retourne à son ancien état statique d'être.

En raison de cette limitation de l'homme, j'ai trouvé très utile d'utiliser un intervalle de temps spécifié pour effectuer ce voyage dans un manoir préparé.

« Attends un peu » [Job 36:2].

Nous avons tous répertorié les différents jours de la semaine, les mois de l'année et les saisons. Je veux dire que vous et moi avons dit à maintes reprises : « Eh bien, aujourd'hui, on dirait un dimanche », « un lundi » ou « un samedi ». Nous avons également dit au milieu de l'été : « Eh bien, on dirait que c'est l'automne ».

C'est la preuve que vous et moi éprouvons des sentiments bien précis associés à ces différents jours, mois et saisons de l'année. Grâce à cette association, nous pouvons à tout moment nous attarder consciemment sur ce jour ou cette saison que nous avons choisis.

Ne définissez pas égoïstement cet intervalle en jours et en heures parce que vous êtes impatient de le recevoir, mais restez simplement dans la conviction que c'est fait - le temps, étant purement relatif, devrait être entièrement éliminé - et votre désir sera exaucé.

Cette capacité de rester à n'importe quel moment dans le temps nous permet d'utiliser le temps dans notre voyage vers le manoir désiré.

Maintenant, je (la conscience) vais à un moment donné dans le temps et là je prépare un lieu. Si je vais à un tel moment du temps et prépare un lieu, je reviendrai à ce moment du temps d'où je suis parti ; et je vous prendrai et vous emmènerai avec moi dans ce lieu que j'ai préparé, afin que là où je suis, là aussi vous soyez.

Laissez-moi vous donner un exemple de ce voyage.

Supposons que vous ayez un désir intense. Comme la plupart des hommes esclaves du temps, vous pensez peut-être qu'il vous est impossible de réaliser un désir aussi grand dans un intervalle de temps limité. Mais en admettant que tout est possible à Dieu, en croyant que Dieu est le MOI en vous ou votre conscience d'être, vous pouvez dire :

« Comme Jean, je ne peux rien faire ; mais puisque toutes choses sont possibles à Dieu et que Dieu, je le sais, est ma conscience d'être, je peux réaliser mon désir en peu de temps.

Comment mon désir se réalisera, je ne le sais pas (comme Jean), mais par la loi même de mon être je sais qu'il en sera ainsi".

Avec cette croyance fermement établie, décidez quel serait l'intervalle de temps relatif et rationnel dans lequel un tel désir pourrait être réalisé.

Encore une fois, je vous rappelle de ne pas raccourcir l'intervalle de temps parce que vous êtes impatient de réaliser votre désir ; faites-en un intervalle naturel. Personne ne peut vous donner l'intervalle de temps. Vous seul pouvez dire quel serait pour vous l'intervalle naturel. L'intervalle de temps est relatif, c'est-à-dire que deux individus ne donneraient pas la même mesure du temps nécessaire à la réalisation de leur désir.

Le temps est toujours conditionné par la conception que l'homme a de lui-même.

La confiance en soi, déterminée par la conscience conditionnée, raccourcit toujours l'intervalle de temps.

Si vous étiez habitué à de grandes réalisations, vous vous accorderiez un intervalle beaucoup plus court pour accomplir votre désir que l'homme formé à la défaite.

Si aujourd'hui était mercredi et que vous décidiez qu'il serait tout à fait possible pour votre désir d'incarner une nouvelle réalisation de vous-même d'ici dimanche, alors dimanche devient le moment où vous le visiteriez.

Pour faire cette visite, vous laissez entrer le mercredi et le dimanche. Cela se fait simplement en ressentant que c'est dimanche. Commencez à entendre les cloches de l'église, commencez à ressentir le calme de la journée et tout ce que le dimanche signifie pour vous, ressentez réellement que c'est dimanche.

Une fois cela accompli, ressentez la joie d'avoir reçu ce qui, mercredi, n'était qu'un désir. Ressentez l'excitation totale de l'avoir reçu, puis revenez à mercredi, le moment que vous avez laissé derrière vous.

Ce faisant, vous avez créé un vide dans votre conscience en passant du mercredi au dimanche. La nature, qui a horreur du vide, se précipite pour le combler, façonnant ainsi un moule à l'image de ce que vous créez potentiellement, à savoir la joie d'avoir réalisé votre désir défini.

En revenant au mercredi, vous serez rempli d'une attente joyeuse, car vous aurez établi la conscience de ce qui doit avoir lieu le dimanche suivant.

Alors que vous traversez l'intervalle du jeudi, du vendredi et du samedi, rien ne vous dérange, quelles que soient les conditions, car vous avez prédéterminé ce que vous seriez le jour du sabbat et cela reste une conviction inaltérable.

Après être allés devant et avoir préparé le lieu, vous êtes retournés vers Jean et vous l'emmenez maintenant avec vous pendant l'intervalle de trois jours dans le lieu préparé afin qu'il puisse partager votre joie avec vous, car là où JE SUIS, là aussi vous pouvez être.

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