Experience Shifting ●Voyage De La Pensée●

Goddard | Foi, Fortune | Cha. 9

Chapitre 9 sur 27

LA PIERRE DE FONDATION

Que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d'autres fondements que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si l'homme bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'œuvre de chacun sera manifestée, et le jour la fera connaître. - 1Cor. 3:10-13

Le fondement de toute expression est la conscience.

L'homme a beau essayer, il ne peut trouver d'autre cause de manifestation que sa conscience d'être.

L'homme croit avoir trouvé la cause des maladies dans les microbes, la cause des guerres dans les conflits idéologiques et dans la cupidité. Toutes ces découvertes de l'homme, cataloguées comme l'essence de la Sagesse, sont une folie aux yeux de Dieu.

Il n'y a qu'un seul pouvoir et ce pouvoir est Dieu (la conscience).

Il tue ; il rend vivant ; il blesse ; il guérit ; il fait toutes choses, bonnes, mauvaises ou indifférentes.

L'homme évolue dans un monde qui n'est ni plus ni moins que sa conscience objectivée.

Ne le sachant pas, il lutte contre ses reflets tout en gardant vivantes la lumière et les images qui projettent les reflets.

« Je suis la lumière du monde » [Jean 8:12].

JE SUIS (la conscience) est la lumière.

Ce dont j'ai conscience d'être (ma conception de moi-même) - comme « je suis riche », « je suis en bonne santé », « je suis libre » - ce sont les images.

Le monde est le miroir qui grossit tout ce dont je suis conscient d'être.

Arrêtez d'essayer de changer le monde, car il n'est qu'un miroir. La tentative de l'homme de changer le monde par la force est aussi vaine que de briser un miroir dans l'espoir de changer son visage. Laissez le miroir et changez votre visage. Laissez le monde tranquille et changez la conception que vous avez de vous-même. Le reflet alors sera satisfaisant.

La liberté ou l'emprisonnement, la satisfaction ou la frustration ne peuvent être différenciées que par la conscience d'être.

Quel que soit votre problème, sa durée ou son ampleur, une attention particulière à ces instructions éliminera en un temps étonnamment court même le souvenir du problème.

Posez-vous cette question : « Comment me sentirais-je si j'étais libre ? » Au moment même où vous posez sincèrement cette question, la réponse arrive.

Aucun homme ne peut dire à un autre que son désir est satisfait.

Il reste à chacun d'expérimenter en lui-même la sensation et la joie de ce changement automatique de conscience.

Le sentiment ou le frisson qui vient à l'esprit en réponse à son questionnement sur soi-même est l'état de conscience du Père ou la pierre angulaire sur laquelle le changement conscient est construit.

Personne ne sait exactement comment ce sentiment s'incarnera, mais il le fera ; le Père (la conscience) a des voies que personne ne connaît [Romains 11:33] ; c'est la loi immuable.

Toutes choses expriment leur nature. Lorsque vous portez un sentiment, il devient votre nature.

Cela peut prendre un moment ou un an - cela dépend entièrement du degré de conviction. Au fur et à mesure que les doutes disparaissent et que vous pouvez ressentir « JE SUIS ceci », vous commencez à développer le fruit ou la nature de ce que vous ressentez être.

Lorsqu'une personne achète un nouveau chapeau ou une nouvelle paire de chaussures, elle pense que tout le monde sait qu'il s'agit de nouveaux vêtements. Elle se sent anormale avec ses nouveaux vêtements jusqu'à ce qu'ils deviennent une partie intégrante de sa personnalité. Il en va de même pour le port de nouveaux états de conscience.

Quand vous vous posez la question : « Comment me sentirais-je si mon désir se réalisait à cet instant ? », la réponse automatique, jusqu'à ce qu'elle soit correctement conditionnée par le temps et l'usage, est en réalité dérangeante.

La période d'ajustement pour réaliser ce potentiel de conscience est comparable à la nouveauté du vêtement que l'on porte.

Ne sachant pas que la conscience se manifeste toujours dans les conditions qui vous entourent, comme la femme de Lot, vous regardez continuellement en arrière sur votre problème et êtes à nouveau hypnotisé par son apparente naturalité [Genèse 19].

Tenez compte des paroles de Jésus (le salut) : « Quitte tout et suis-moi » [Matthieu 4:19 ; Matthieu 8:22 ; Matthieu 16:24 ; Matthieu 19:21 ; Marc 1:17 ; Marc 8:34 ; Marc 10:21 ; Luc 9:23 ; Luc 18:22]. « Laissez les morts ensevelir les morts » [Matthieu 8:22 ; Luc 9:60].

Votre problème pourrait vous hypnotiser à tel point par son apparente réalité et son caractère naturel que vous aurez du mal à accepter le nouveau sentiment ou la nouvelle conscience de votre sauveur.

Vous devez porter ce vêtement si vous voulez obtenir des résultats.

La pierre (la conscience) que les constructeurs ont rejetée (qu'ils n'ont pas voulu porter) est la pierre angulaire, et aucun homme ne peut poser d'autres fondements.