Bonne séance de lecture❤️
[PV Keisha Larissa]
Habillée d'une combinaison toute rouge, j'étais qu'une innocente à l'époque et comme ado j'étais hyper excitée de fêter mon anniversaire. Normale quand on est l'unique fille de ses parents. Une somptueuse fête où s'était invité tout les ados influents de la ville et qui constituaient mon entourage. Des lumières colorées par ci, des ballons par là, des cris de joie, des pas de danses les uns plus cons que les autres et au milieu de tout ce boucan de bonheur il y'avait moi et elle. On était comme des sœurs jumelles, des inséparables, malgré qu'on n'était pas du même milieu, moi fille à papa, riche pourrie gâtée et qui nage dans le luxe, elle par contre, c'était plutôt une fille de classe moyenne, elle menait une vie modeste et semblait être heureuse avec le peu qu'elle avait. Sa famille était d'une gentillesse honorable, toujours accueillant avec moi et toujours hospitalier malgré que j'étais la plus insupportable. On n'était pas dans la même école et notre rencontre s'est fait dans le plus grand des hasards.
J'avais dix ans, ce jour j'avais accompagné mon grand-père au boulot et on était devant une station service pour faire le plein de notre voiture. C'est là que je l'ai vu de loin un plateau de bananes à la tête. Elle était en sueur, une robe déchirée sur les pans et un mouchoir de tête à peine propre. Je ne sais pas ce qui m'a même attiré en elle ? Peut-être le destin, mais j'ai immédiatement demandé à mon grand-père de m'acheter les bananes qu'elle vendait et ce tout le plateau, chose qui lui a semblé bizarre vu que j'avais tout ce dont j'avais besoin à la maison. Sous mon insistance il n'a pu que céder à mes caprices. Et c'était le pas qui nous a fallu pour devenir proche. Elle m'a dit qu'elle vendait ses bananes toujours aux alentours de cette station, plus les jours passaient plus je venais juste pour la voir. Par la fin j'ai demandé à ce qu'on engage ses parents pour qu'ils travaillent pour nous. Mon père a immédiatement accepté, son père a été engagé comme jardinier et sa mère comme femme de ménage. Même s'ils ne vivaient pas dans la maison comme la majeur partie des employés mais cela me permettais de passer du temps avec elle et ça me suffisait largement.
Les années ont passé et on était devenu plus que des amies. Mais il fallait que le destin joue aux jaloux. Le jour de mes quinze ans je fêtais mon anniversaire dans le plus grand des joies avec ma meilleure amie à mes côtés. Tout se passait pour le mieux, quand l'heure de couper le gâteau arriva tout parti en vrille. Les gens chantaient la fameuse chanson quand tout d'un coup des coups de feux retentirent de partout. À l'époque mon père et mon grand-père étaient en voyage au Nigeria. Les gardes ont fait de leur mieux mais c'était impossible de retenir les assaillants. Les coups de feux n'ont cessé qu'après une heure de temps. Moi tout ce qui m'a frappé dans tout ce drame c'est son corps en sang qui gisait au sol nageant dans une marre de sang. Les cris que j'ai lâché ce jour là seront les derniers de ce genre de toute ma vie. Je la remuais de toutes mes forces mais rien elle restait inanimée, le visage pâle et innocent comme la fille innocente qu'elle était. J'ai beau pleuré, crié mais rien elle restait immobile.
C'est en sursaut que je me réveille tout mon être tremblant et mon visage en transpiration. Encore une matinée où je me fais réveiller par le même cauchemar: la perte de Amira ma plus que sœur. D'habitude je ne suis pas émotive, bref depuis cet incident j'ai sorti tout sentiment de mon cœur, je n'ai plus d'amie, plus de ressentis, plus rien. Les seules personnes capable de me faire ressentir de l'émotion c'est mon père et mon grand-père, le reste ils comptent peu.
Amira était la seule personne qui était capable de me faire sortir de ma zone de confort, elle me forçait à me confier, elle me montrait carrément qu'elle était là pour moi. Mais depuis son absence j'ai me suis forgée une carapace contre les relations externes. Je ne veux plus me lier à quiconque au risque d'être trahi comme avec la perte d'Amira où j'ai dû faire d'énormes efforts pour m'en relever.
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passion toxique
RomanceDans ce monde impitoyable, il n'y a de place que pour les dominants, ceux qui imposent leur volonté sans faiblir", affirmait Souleymane César Guèye. "Mouhamed Rachid wilane ''proclamait avec arrogance : 'La véritable puissance ne se mesure pas en ri...