passion toxique

✨chapitre 7✨

 Chez les wilane

Boubacar wilane

Aliou : penses-tu que la famille Gueye sera présente pour la vente du reste des terres en Afrique du Sud ?

Boubacar : oui, la famille Gueye y sera car c'est très important pour eux de participer à cette vente et de défendre leurs intérêts.

Aliou : de quels intérêts ?

Boubacar : Rachid vient tout juste de raccrocher avec moi en me disant qu'il s'avérait que la famille Gueye possédait déjà une partie de ses terres malheureusement

Aliou : et ?

Boubacar : le point positif est que la partie des terres qui restent est très riche en sol et puis là-bas nous pouvons très bien mener à biens notre business

Aliou : Hm, je vois... Mais ça risque de compliquer les négociations, non ? Si la famille Gueye détient déjà une partie, ils auront un avantage stratégique.

Boubacar : C'est vrai, mais Rachid m'a également confié que la famille Gueye n'est pas aussi unie qu'elle le laisse paraître. Apparemment, il y aurait des tensions internes qui pourraient jouer en notre faveur.

Aliou : Intéressant... Et tu penses qu'on peut exploiter ces divisions ?

Boubacar : Pas forcément exploiter, mais disons... contourner intelligemment. Si nous arrivons à établir des alliances stratégiques avec certains membres de leur famille, cela pourrait faciliter l'acquisition des terres restantes.

Aliou : Et en termes de financement, on est prêts ? Parce que ces terres-là, avec leur richesse, ne vont pas se vendre à bas prix.

Boubacar : C'est justement pour ça que je voulais te parler. Nous aurons besoin de convaincre un ou deux investisseurs supplémentaires. Mais une fois les terres acquises, leur rentabilité couvrira largement les coûts.

Aliou : D'accord. Donc, il faut être rapide et stratégique. On ne peut pas se permettre de laisser la famille Gueye rafler tout, sinon notre plan tombe à l'eau.

Boubacar : Exactement. Rachid est déjà sur place pour sonder le terrain, au sens propre comme au figuré. Il nous enverra un rapport détaillé d'ici la fin de la semaine.

Aliou : Parfait. Dans ce cas, il va falloir commencer à mobiliser nos ressources et s'assurer que personne ne nous devance.

Boubacar : Absolument. Chaque minute compte. Mais une chose est sur Rachid fera tout pour obtenir le restant de ces terres

A l'école

---------------------------------------Aby niang

Aby :(en rigolant) Asad t'es pas sérieux

Asad : ne me crois pas si tu veux

Aby : en tout cas je ne regrette pas d'être ami avec toi

César, toujours fidèle à son aura intimidante, se tient au fond de la cour, observant Aby et Asad qui échangent des rires complices. Ses mâchoires se serrent, son regard noir fixé sur eux. Quelque chose en lui bouillonne, une rage qu'il n'arrive pas à expliquer. Il déteste cette légèreté, ce lien entre eux...

Décidé, il traverse la cour. Les élèves s'écartent sur son passage comme une vague, murmurant à peine, de peur d'attirer son attention. César s'arrête à quelques pas d'Aby et Asad, croisant les bras.

César : (d'un ton glacial) Vous deux, vous croyez quoi ? Que c'est un spectacle ici ?

Aby: (lui lançant un regard calme, mais provocateur) Pourquoi, César ? T'as quelque chose à nous reprocher ?