Maison des wilane
Fatyma : laisse mon fils tranquille, je t'en supplie laisse le Rachid
Rachid : "Écoute-moi bien, Fatyma, si ton fils ose encore une fois toucher un seul cheveu de ma sœur, je prendrai des mesures extrêmes. Par exemple je le décapiterais puis je donnerais ses os à mes chiens comme désert
Fatyma : je t'en conjure laisse le partir
Rachid : (en s'adressant à Omar) et toi jeune fille aujourd'hui tu as eu beaucoup de chance mais la prochaine fois j'oublierais que c'est le même sang qui coule dans nos veines espèce de chien de rue
"Fatyma prend le couteau, se coupe la main, et serre fermement pour que les gouttes de sang tombent au sol."
"Moi, Fatyma, je fais ce pacte de sang devant vous tous pour déclarer que, dès cet instant, je renie Mouhamed Rachid Wilane. En criant, je proclame : 'Mouhamed Rachid Wilane, avec ce sang qui coule, tu n'es plus mon fils ! Je te jure que je vengerai Omar, sois en sûr. Je n'ai plus aucun lien avec toi.'"
"Tout le monde est figé, personne ne s'y attendait."
"Face à cela, Rachid retourne près de son frère Omar et lui donne un coup de poing pour le faire saigner. Il recueille le sang d'Omar et laisse tomber quelques gouttes à côté de celles que sa mère avait déjà versées."
"Moi, Rachid, aujourd'hui je renie ma mère, Fatyma. Avec le sang de mon frère Omar, je coupe tous les liens qui nous unissaient. À partir de maintenant, tu n'es plus rien pour moi, et je te promets de ne jamais pardonner ni oublier ce que tu as fait. Ce pacte est scellé dans le sang, et je vis désormais sans aucune attache envers toi."
"Tu menaces de venger Omar parce que tu l'aimes plus que tout, mais sache que ton amour aveugle t'a déjà fait perdre un fils. À partir de maintenant, je ne suis plus ton fils, et je refuse de vivre dans l'ombre de cette obsession pour Omar. Ce sang est la preuve de ma rupture avec toi. Fatyma, tu n'es plus ma mère, et je ne me laisserai plus jamais contrôler par ta folie."
Le père, immobile au milieu de ce chaos, sent son cœur se briser. Ses mains tremblent, témoins silencieux de la scène qui se déroule devant lui. Il regarde ses deux fils se déchirer, et sa femme, autrefois l'âme de la maison, plonger dans une haine sans retour. Un profond sentiment d'impuissance l'envahit. Comment a-t-il pu laisser les choses aller aussi loin ? La tristesse pèse lourd sur ses épaules, et une colère sourde gronde en lui, non seulement contre sa femme qui a fait naître cette division, mais aussi contre lui-même, incapable d'intervenir. Il avait rêvé d'une famille unie, mais aujourd'hui, il ne voit que des liens brisés. La déception et la douleur sont écrasantes, et il se demande s'il pourra un jour retrouver la paix parmi ceux qu'il aime.
Pour Boubacar Wilane, l'histoire se répète. En effet, dans le passé, une situation similaire s'était déjà produite, et il craint qu'elle ne se reproduise. Cette fois-ci, il se sent coupable de tout cela, car c'est lui qui n'a pas su gérer la situation. Depuis la naissance de Rachid, il a laissé Fatyma créer des tensions entre ses deux fils, et maintenant il est confronté à un grave dilemme. Comment va-t-il gérer cette situation ? Après tout, il s'agit de son épouse et de ses fils.
"Écoutez-moi, s'il vous plaît. Je sais que nous sommes tous blessés et en colère en ce moment, mais je ne peux plus rester silencieux. Je suis conscient que les tensions entre vous, Fatyma, Rachid et Omar, ont créé une fracture dans notre famille. Cela me brise le cœur de voir mes fils se déchirer et ma femme dans la douleur.
Je veux que nous sachions tous que l'amour que nous avons les uns pour les autres est plus fort que nos différends. Je suis désolé de ne pas avoir pris mes responsabilités plus tôt et de vous avoir permis de vous éloigner ainsi. Je vous demande de mettre de côté vos ressentiments, de parler franchement et d'écouter les craintes de chacun.

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passion toxique
RomanceDans ce monde impitoyable, il n'y a de place que pour les dominants, ceux qui imposent leur volonté sans faiblir", affirmait Souleymane César Guèye. "Mouhamed Rachid wilane ''proclamait avec arrogance : 'La véritable puissance ne se mesure pas en ri...