ROSSIYSKAYA | T1 & T2

CHAPITRE 28

.28.

| K e l l i an|

| Leicester's
House 📍|

⛓︎

Mon cœur bats à la chamade en ce moment, et ce n'est pas à cause de la peur. C'est plus tôt parcequ'une rage intense fuse en moi. Une colère, si noire qu'elle réduirait tout ce qui m'entoure en cendre.

Qu'est-ce que Irene a pu recevoir de la part de Rossiyskaya pour parvenir à conclure un marché avec des tueurs qui s'en sont pris à ma famille.

Je dois le découvrir.

– Hey andouille, dit Zack. Essaie de te détendre.

Sa remarque me tire de mes pensées, lorsque je lève les yeux sur lui, il a un léger sourire en coin et son air est féroce.

– Je suis détendue, lui dis-je.

– Menteuse, tu porte peut être un masque en ce moment sache que cela n'empêche pas de deviner que t'es très frustrée.

Le regard fixe de Zack m'évalue en toute objectivité. Il n'a peut être pas tord, vu la manière dont je serre mon arme en ce moment. Je veux protester lorsque la voix de Lisa résonne dans le haut parleur sur la table.

– Leicester, vous me recevez?

– Balance la sauce Dawson, dit-il.

– Irene vient d'arriver, tenez vous en place.

– Très bien, elle peut monter mais casse toi d'ici, ça va devenir très dangereux.

J'entends Lisa approuver aux dires de Zack. Il ajuste sa cravate et se passe une main dans les cheveux, révélant ses doigts ornés de bagues. Il dégage une aura de puissance et de classe, tout à fait conforme à celle d'un grand chef tueur.

– Prépare toi beauté, c'est le moment de jouer carte sur table, déclare-t-il à mon intention.

J'acquiesce et reste assise dans un silence lourd et désagréable qui me tourmente.

Soudainement, des pas lourds nous parviennent depuis le couloir, martelant le sol d'une manière gracieuse.

Je perçois aussi des voix étouffées et quelques mots prononcés à voix basse. Une exclamation soudaine résonne, mais se tait immédiatement.

Je croise mes jambes en posant l'une sur l'autre, et deux coups secs résonnent à la porte. Je prend une longue inspiration en même temps que Zack, se préparant à la suite.

– C'est ouvert.

La serrure soupire et un petit corps aux cheveux cuivrés apparaît dans la pièce. Ma résistance décuple sur le champs, en même temps que ma colère. Je tombe bel et bien face à elle.

– Ça faisait longtemps Irene, déclare Zack.

Elle traverse la pièce d'un pas déterminé et se dresse en face du blond, mais elle s'interrompt brusquement lorsqu'elle remarque ma présence. Ses yeux verts pivotent sur moi.

– Est-ce vraiment judicieux de discuter affaires devant cette femme? Vous savez que je ne fais pas confiance à ces maudits mercenaires, dit-elle.

Elle agite la main de manière dédaigneuse et désigne ma silhouette, puis jette un regard méfiant à Zack qui se contente de la fixer en retour sans aucune expression.