ROSSIYSKAYA | T1 & T2

CHAPITRE 9

.9.

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A n g o i s s e

Ça fait vingt-quatre heures que les formalités du marché avec le clan d'assassins m'ont été imposées. Je suis rentrée saine et sauve, il ne me reste plus qu'à accomplir le plus difficile.

A chaque fois que tout me revient à l'esprit, je suis éprise d'une forte nausée, penser au fait que je dois accomplir cette condition pour honorer le marché avec Rossiyskaya suffit à faire tomber mon cœur à mes pieds.

Il bats à la chamade, sachant pertinemment que ça ne sera pas une tache aisée, surtout en étant loin de satisfaire les attentes de mon père si strict.

Il ne m'a toujours pas répondu.
Je suis angoissée et en colère, je n'arrive pas à me contrôler.

– Je ne peux même pas participer aux combats dans cet état, ça me frustre tellement.

Ezra ricane amèrement, tout en soufflant sur mes brûlures pour que la crème ne me fasse pas souffrir.

– Au moins nous serons deux à nous ennuyer, dit-elle en posant ses yeux sur sa fille endormie à mes côtés.

– Ce batard de Finnick n'a jamais mentionné le fait que c'était Rossiyskaya le petit groupe, dis-je en grimaçant légèrement.

– Il avait sûrement prévu ça pour se venger. Si j'avais su, j'aurais dû tordre son cou ce soir là, dit-elle. Et il n'est pas trop tard, retournons-y pour lui donner la raclée de sa vie.

Je fixe Ezra d'un air légèrement amusée, mais le cœur baignant toujours autant dans l'amertume. Elle me soigne avec douceur et compassion.

– Je te jure que le jour où je le trouve, il regrettera sa race. Mais pour l'instant je dois faire un effort pour me sortir de ce pétrin, il ne me reste plus que deux jours.

Je me plains avec le cœur lourd de tous les événements qui se sont produits. Nous échangeons en étant assises sur mon lit, elle a spécialement insistée pour soigner mes brûlures une fois que sa fille s'est endormie.

– Ne t'en fais pas, nous trouverons une solution.

Lorsqu'elle se tourne vers le tas des produits au pied du lit, je l'entends soupirer lourdement.
Je lève les yeux et remarque la raison de sa perplexité. Juan.

Il a enfilé ses vêtements de treillis noir semblable à ceux d'un militaire. Ses cheveux retombent sur son front, tandis qu'il ajuste ses gants.

– Où vas-tu? Demande t'elle.

– J'ai quelque chose à faire.

Je vois Ezra se lever, probablement agacée par le fait qu'il ait revêtu cette tenue. Nous le savons, il va faire quelque chose qui n'augure rien de bon.

– Quelque chose à faire dans cette tenue? Tu te fou de moi? Tu sais bien que la police traque sans cesse les criminels ces derniers temps, je n'ai pas envie de me taper les plaintes de Jihye encore une fois, s'il ferme les yeux sur tes activités tu sais pertinemment que c'est parceque tu étais son meilleur ami, il t'a menacé de ne jamais croiser sa route car sinon il serait sans pitié.

En éveillant le fait que Juan et Jihye étaient meilleurs amis, je me raidis et Juan également. Sûrement à cause des souvenirs que ces moments sombres de notre vie passée ont crées. Et surtout par ma faute.