PROLOGUE . Espérance

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J'ai fini par accepter de devenir une muse, la cérémonie est cette après-midi. J'ai peur même si Hadès et les autres dieux m'ont rassuré sur le comment cela allé se passer.

Je suis en train d'essayer encore une fois la robe que je porterais. Hadès rentre dans la chambre et je vois direct qu'il a une idée qui jaillit dans ses yeux.

— Humm ! Tu y tiens à cette robe, me dit-il en serrant ma taille.

— C'est la robe pour la cérémonie de cette après-midi, lui expliqué-je. Après, si tu veux me l'arracher, j'irai nue à la cérémonie, la nudité n'est pas tabou ici.

— Non, crie-t-il. Parce que maintenant, ce corps m'appartient, il n'y a que moi qui ai le droit de le touché nu.

Hadès me retourne et me plaque contre le mur, puis reprend la parole.

— Mais dites moi, mademoiselle, je trouve que vous devenez coquine.

— C'est votre faute, maître Hadès, coupé-je. Tu avais raison, j'en redemande et j'en redemanderai toujours. Tu es devenu ma drogue, je t'aime.

— Je t'aime aussi, m'embrasse-t-il.

— Tu n'es pas obligé de l'arracher, la robe, dis-je. En plus, je n'ai pas mis de culotte.

— Tu es de plus en plus dévergondé, murmure-t-il. Ça me plaît beaucoup.

Hadès soulève ma robe et vient titiller mon clitoris. Quand il voit que je suis prête pour l'accueillir, il me soulève et me prend sans retenue, pour me faire l'amour comme un dieu, c'est le cas de le dire, c'est un dieu. Non, c'est mon Dieu, il m'appartient tout comme je lui appartiens.

Il est maintenant quatre heures de l'après-midi, les moires vont bientôt arriver. Elles devraient déjà être là, mais comme a dit Hadès en rigolant « pour m'engueuler quand je détruis les enfers, elles sont là, mais quand elles ont rendez-vous, elles sont en retard ».

Pas plus de deux minutes plus tard, elles ont fait leur arrivé, mon Dieu qu'elles sont laides. J'espère que je n'aurais pas trop affaire à elles, une fois reine des enfers. Elles s'approchent de moi, et me tendent une petite sphère, on dirait une boule de cristal. Elles m'invitent à la prendre dans la main gauche, et ma main droite se retrouve à mon grand regret, dans la main d'une moire. Ma main dans une autre main qui a l'apparence d'un squelette, me donne envie de vomir. Elle donne à son tour la main à la seconde moire, qui donne la main à la troisième et celle-ci pose sa main sur la sphère. Une autre main squelettique, qui me touche. J'ai un reflux gastrique, qui me monte dans la gorge. Je croise le regard d'Hadès qui rigole dans sa barbe.

Les moires commencent à parler dans une langue que je ne comprends pas. Je ne sais même pas si c'est du grec, on dirait un vieux dialecte. Je ressens une chaleur dans ma main, où se situe la sphère, la chaleur irradie dans tout mon corps. Je regarde ma main, et vois une lumière bleue passer de la sphère à mon bras. C'est comme si Zeus avait transfusé un éclair dans mes veines. Je le vois arrivé au niveau de mon épaule. La sphère tombe de ma main, les moires reculent. Je sens mes pieds s'éloignaient du sol, je vole en l'air sans avoir aucun contrôle sur mon corps. Je détecte une lumière tout autour de mon corps, un halo d'une clarté, que je n'avait jamais vu auparavant, c'est tellement intense.

Quand la lumière se dissipe, mon corps commence à redescendre. Les pieds, enfin, posaient par terre, j'ai un léger malaise. La tête qui tourne, je me sens tombé, les bras d'Hadès me retiennent.

— Tu es une muse maintenant,...

— Tu es aussi immortelle,...

— Nous reviendrons pour votre mariage.

OLYMPUS: TOME I :HADESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant