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Pendant qu'Amine était en train de conduire je regardais les documents que je venais de voler à cette Gülenay

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Pendant qu'Amine était en train de conduire je regardais les documents que je venais de voler à cette Gülenay.

J'ai appris qu'elle avait divorcé de son mari la même année que la mort de mon père.

J'ai ensuite ouvert l'album photo, j'ai commencais à feuilleter les pages, il y avait des photos au bord de la mer, il y avait des photos de famille avec 2 filles, 2 garçons et sûrement les 2 parents. L'un des garçon, le plus grand ressemblait comme deux gouttes d'eau à Amine.

La même couleur de peau, la même barbe, les même gros sourcils froncés, le même air énervé sur le visage, les mêmes rides au front, les mêmes cheveux noir corbeau. C'est un truc de fou.

J'ai continué à tourner les pages de l'album photo jusqu'à ce que je tombe sur une photo de cet homme qui ressemble à Amine.

Il était assit sur un canapé et avait son bras autour des épaules d'une femme voilée. Sauf que je voyais pas le visage de cette femme étant donné que quelqu'un avait gribouillé des croix sur ses yeux et avait barré le reste de son visage avec des gros coup de style noir.

J'ai montré la photo à Amine.

Moi : Tu crois que c'est nos parents ?

Il a regardé la photo en froncant les sourcils.

Amine : J'sais pas. Peu être.

Je n'ai rien dis. J'ai continué à feuilleter les pages jusqu'à ce que je tombe sur le noms et les adresses des trois enfants encore vivant de Mohamed et Gülenay.

Je suis resté un bon moment à fixer les noms sans parler...

Moi : En faite on est cons.

Amine : Pourquoi ?

Moi : C'est pas en volant des papiers qu'on vas savoir qui a tué notre père.

Amine : Bah si, peu être.

Moi : Mais nan, dit pas n'importe quoi toi aussi. Ont va pas tomber sur une lettre avec écrit : C'est moi qui est tué Seymin Benyamin. Réfléchis.

Amine : On peu faire quoi de plus à part cambrioler ? C'est la seule chose qu'on sait faire.

Moi : Bah j'sais pas... on pourrait leurs parler...

Amine : Leurs parler !?

Moi : Bah ouais. Les faire parler.

Amine : Donc toi tu vas aller devant des gens qui ont jamais voulu de nous, de notre sale race chez eux et tu vas aller leurs parler gentillement en mode "Selem c'est toi qu'a tué mon père ?" Et tu crois qu'ils vont te répondre les gens ?!

Moi : Mais nan j'suis pas conne. Arrête d'être énervé tu m'énerves.

Il parlait de plus en plus fort et de plus en plus sèchement. J'aime pas du tout quand il fait ça, ça veut dire qu'il est énervé et qu'il vas s'énerver contre moi d'ici peu. Donc qu'on vas s'embrouiller.

《 Aïsha : Crépuscule de mon passé. 》TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant