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Assise toute droite sur ce beau canapé blanc, j'avais en face de moi cette homme grand et imposant qui racontait des annexdotes sur mon père le sourire aux lèvres

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Assise toute droite sur ce beau canapé blanc, j'avais en face de moi cette homme grand et imposant qui racontait des annexdotes sur mon père le sourire aux lèvres.

Aymen : Un jour il avait volé un scooter, en voulant s'enfuir il a perdu le contrôle du scooter il est tombé il c'est défoncé le bras, il c'est relevé il était tout rouge, y'avais tout le quartier autour de lui et votre père il c'est relevé et il a hurlé : W'Allah le premier qui s'fou d'ma gueule j'lui nique sa mère !

Yasmina : Papa les gros mots !

Aymen c'est mis à rire à gorge déployé.

Aymen : Smehli benthi, mais w'Allah votre père c'était un vrai comique alalah... Allah y Rahmo.

Nous avons sourie faiblement avec Amine gêné. Ne savant pas quoi répondre à ce "Allah y Rahmo" étant donné qu'on a jamais eu aucune éducation islamique. Ou aucune éducation tout court tu me diras.

Au cours de cette soirée j'ai appris que ma mère était algérienne de son père et marocaine de sa mère. J'ai aussi appris que mon père était turc de sa mère et marocain de son père.

Ce qui fait de nous des arabes à 70% marocain, 15% algériens et 15% turc. Ou un truc du genre, en tous cas j'ai compris que le sang qui coulait le plus dans nos veines était celui du Maroc.

J'étais tellement heureuse d'avoir enfin rencontré Aymen et Rania.

Ils nous ont permis de comprendre énormément de choses sur nous, sur notre enfance, sur notre passé...

Toutes ces questions qui trottait dans ma tête sans réponses pouvait enfin disparaître.

Mais même si nous avions appris énormément de choses au sujet de nos parents nous n'étions qu'au crépuscule de notre passé.

Il allait falloir fouiller encore et encore afin de pouvoir poser la main sur le meurtirer de notre père.

Moi : Es ce que tu peu nous parler de Bilel ? Le frère de notre mère ?

Aymen : En vrai, je l'ai vu qu'une seule fois et de loin. Je lui est jamais adressé la parole de ma vie. Il a disparu après le meurtre de Sey'.

Amine : Comme par hasard...

Moi : Tu penses que c'est lui l'assassin ?

Aymen à levé les mains au ciel.

Aymen : Allahu warlem. J'veux pas accuser quelqu'un d'une chose aussi grave sans preuves.

Rania : Ouais... moi non plus. Mais faut avouer que c'est sacrément bizarre qu'il est disparu de la circulation après le meurtre de Seymin, Allah y Rahmo.

Moi : Hum...

Pour moi, c'était une évidence. Mon oncle Bilel était l'assassin. C'était sur et certain.

《 Aïsha : Crépuscule de mon passé. 》TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant