TOME 2 : 《 Neyla : Mon amour interdit》
Selem aleykoum je m'appelle Aïsha.
Je suis la fille de Neyla Bensalah et de Seymin Benyamin.
Mon père est mort lors de son mariage avec ma mère.
Quant à ma mère, elle est morte en me donnant naissance à moi...
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Assise contre le tron d'arbre, je laissait l'inconnu stopper l'hémorragie avec un morceau de tissu.
C'était en train de me brûler.
Moi : Il est sale ton chiffon ou quoi ?
L'inconnu : Nan, j'ai mis d'la polikov dessus pour te désinfecter.
Moi : Mais t'es taré !
J'étais tellement ailleurs que j'avais même pas senti l'odeur nauséabonde de la vodka qui était en train d'imbiber mon front.
Il n'a rien répondu. Il était accroupi à quelques centimètres de mon visage. J'essayais de deviner la forme de son visage à travers son tissu noir qui recouvret sa gueule.
Moi : T'es un russe toi.
L'inconnu : Nan.
Moi : Un ukrainien alors ?
L'inconnu : Nan.
Moi : Tss. Ça sert à rien que je te demande de toute façon tu me diras jamais oui.
L'inconnu : T'es connaissances sur les pays de l'est s'arrêtent seulement à la Russie et à l'Ukraine ?
Moi : T'es polonais ?
L'inconnu : Nan.
Moi : J'vois pas alors.
L'inconnu : T'es nulle.
Il venait de me dire ça sur un ton humoristique. Genre il me fait des blagues le frérot ça y'est, il a fallut que je me prenne son tableau de bord dans le front pour qu'il ce détende avec moi ?
Par contre de son côté Yakim il était au bout de sa vie. Il c'était prit une balle dans l'épaule, il pissait le sang et il c'est mangé pleins de bouts de verres dans la gueule parce que la vitre à explosé quand ma Jeep est rentré dans l'arbre.
Il pissait le sang de partout mais malgré ça il était debout, les sourcils froncés au téléphone avec je ne sais qui. Il parlait en 20 langues différentes j'ai l'impression. Il hurlait, il gesticuler dans tous les sens.
Il avait trop la rage. Si je lui fais une blague ça ce voit qu'il vas me tuer.
Moi : C'est bon merci.
J'ai retiré la main de l'inconnu qui était toujours sur mon front.
L'inconnu : Ah tu veux plus que j'prennes soin de toi ?
Moi : Nan j'pense que c'est suffisant là.
Je l'ai vu sourire à travers son masque puis il c'est redressé.
L'inconnu : Dommage, j'avais une belle vue...
C'est quoi ce sous entendu ? J'ai même pas relevé ce qu'il venait de dire. J'ai pris la bouteille d'eau qu'il avait posé à côté de moi avant de boire à petite gorgée.
