𝑯𝑶𝑷𝑬𝑳𝑬𝑺𝑺 (TERMINÉE)

28.𝐉𝐞 𝐧'𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐭𝐬⎮𝐄𝐯𝐞

Un peu de douceur, de réconfort, un peu de Ève et Parker...

Bonne lecture mes amours

(j'attends vos commentaires)

...

Ève

— J'ai besoin d'une petite mise au point...

Perséphone prend son air sérieux tandis que mon attention se focalise sur la porte, exactement là où Parker vient de disparaître. Une boule s'installe au creux de mon estomac, j'espère sincèrement que Ace et lui vont parler à cœur ouvert et qu'aucune dispute ne va éclater.

Les cours reprennent dans quelques jours, nous avons entamé le premier mois de l'année et je n'ai pas envie de la commencer comme on a terminé la précédente. En mêlant disputes et réconciliations.

— Tu m'écoutes ?

La main de ma meilleure amie s'agite devant mes yeux et me fait redescendre sur terre. Je secoue vivement la tête, éloignant Parker de mon esprit rien que pour quelques minutes.

— Oui- je t'écoute, je reprends en enroulant ma main autour de ma tasse.

Mes yeux tombent sur mon bracelet phosphorescent, Parker a quitté mes pensées une demi-seconde, c'est déjà ça.

— Tu penses à lui, c'est ça ? Putain, il faut vraiment que Violetta réponde.

Je m'empresse de saisir le téléphone de Perséphone avant elle. Si je dois expliquer ce qu'il se passe entre Parker et moi, j'aimerai d'autant le faire en petit communauté.

— Je vais tout te dire ! je lâche en soupirant. Qu'est-ce que tu veux savoir ?

— Tout, se précipite la blonde.

Son visage est tellement proche du mien que je sens son souffle sur ma joue. Ses yeux vairons brillent d'une relation éventuelle entre Parker et moi, je n'avais pas saisi à quel point c'était important pour elle.

— Depuis quand ? pose-t-elle sa première question.

Depuis quand ?

Ces quelques mots résonnent dans ma tête et nos souvenirs défilent. Serait-ce lorsqu'on a passé la nuit ensemble chez sa mère ou lors de notre soirée au coin de la cheminée ? Mais plus je pense, plus je me souviens des moments plus anciens. Mon cœur tambourine quand je me rappelle de notre sortie sur le pont des amoureux, de notre moment passé au restaurant de sushi. Ces souvenirs ne sont pas très vieux pourtant, mon esprit semble les ranger de côté délibérément.

Alors quand je finis par ouvrir cette porte qui semble bien fermée, je me rends compte de tout ce que j'ai oublié, ou considéré comme normal, peu important.

Mon thé tous les matins, accompagné d'un bracelet phosphorescent. Le marqueur qu'il emporte partout avec lui dans l'objectif de me redonner confiance quand j'en ai besoin. Mais encore ses doigts sur mon corps lors de la fête de Noël de l'année dernière. Cette façon qu'il a de me regarder, comme si une lumière scintillait au-dessus de ma tête.

Ou pire, comme si j'étais la lumière.

— Tu es en train de réaliser ?

L'index de Perséphone me pointe, son regard est accusateur mais je ne sens que mon cœur battre contre ma poitrine.

En réalité, je ne suis pas en train de réaliser, ni de tomber amoureuse, tout ça je le sais depuis bien longtemps mais je refuse de croire que c'est possible, que Parker est réel.