chapitre 33.

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Alors parfois, on ferme les yeux face à ses blessures mais la douleur nous rappelle qu'elles sont présentes,























<< AËLINE MAKASSI>>





Hakim - La fameuse question, ricane-t-il, il est vrai que je ne vis pas en France mais le nombre de fois que je suis venu rendre visite à ma mère, je t'obeservais toujours, j'appréciais cette dévotion que tu avais pour le christ et cette joie qui se reflétait autour de toi, il suffit de peu pour conquérir le cœur d'un homme, madame il se trouve à vos pieds.

Si Amy était là, elle sortirait sûrement quelque chose du genre <poète sur nous maintenant> il a l'air gentil mais mon cœur est loin de toute possibilité d'entretenir une relation amoureuse avec lui, je souhaite juste me battre pour mon enfant mais décevoir une nouvelle fois ma tante paraît cruel pour elle mais aussi pour moi.

Hakim - je suis désolé de te tutoyer...

- c'est plus pratique, je trouves.

Hakim - je sais que je peux paraître un peu vieux, j'ai 32 ans et tu en as 23, je crois ?

- Vous êtes vraiment renseigné dites donc !

Hakim - je te l'ai dit, j'ai eu le temps de t'observer, raison pour la quelle cette grossesse ne me pose aucun problème, je sais que tu es une personne bien.

- Vous êtes doué Hakim, en baissant le visage.

Ma tante s'avance vers nous avec sa mère.

Tante chantal - Nous sommes désolée de vous interrompre dans cette conversation qui est sûrement très intéressante mais il est temps pour nous de rentrer, cette jeune fille a cours demain.

Alégria - Ça nous ferait énormément plaisir de vous recevoir chez nous cette semaine, n'est-ce pas chéri, en s'adressant à son fils.

Hakim - ça nous fera énormément plaisir.

Tante chantal - évidemment nous serons ravies de venir chez vous mais pour l'instant, elle doit se reposer vu son état.

Alégria - nous comprenons cela que le seigneur vous securise.

Tante chantal - Amen !

Je suis ma tante et monte du côté passager en mettant ma ceinture de sécurité, elle demarre la voiture en gardant un sourire qui relève de la curiosité, je connais tellement bien cette femme, elle veut tout savoir mais comment la dire que l'homme est peut-être parfait mais je refuse de me lancer dans une histoire quelconque avec lui parce-que je suis encore bête d'éprouver des sentiments pour un autre qui n'a pas hésité à m'abandonner.

Tante chantal - tu vois bien que nazo zika na -je brûle- envie de tout savoir mais tu te tais.

Je souris en touchant mon ventre, c'est carrement devenu un tique pour moi et à chaque fois que je le fais, l'image de Noam me revient, comme j'aurai voulu que c'est petit-être en moi soit sa rédemption, mon amour n'a pas pu le changer, comme quoi, il n'y a que le seigneur qui peut réellement changer un homme, cet espoir comme quoi l'amour d'une femme peut changer un homme n'est que baratin, Dieu seul sait à quel point cet homme je l'ai aimé, ô que oui ! J'ai aimé Noam et je ne sais pas si j'arrêterai un jour de l'aimer.

BABY MAMA IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant