Chapter 2

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Quand Paskock quitta sa demeure où il résidait avec sa fille Fanny et sa merveilleuse femme, Thétis, ce fut quelques jours avant le jour de Pâques, après avoir reçu une mystérieuse lettre. Il afficha une mine amusé en voyant la moue boudeuse de sa petite princesse alors que son épouse lui préparait de quoi manger dans une gamelle rectangulaire. 

Bien qu’il descende d’une famille de sorcier et sang pur, Paskock avait vécu loin du monde des sorciers dans l’espoir d’échapper à quelque chose qui semblait poursuivre sa lignée depuis les années 1925. De la même manière qu’il quittait la demeure, il regarda son épouse afin qu’elle fasse de même, une heure après. Même si ses deux merveilles partaient, cela ne changerait rien aux regards qu’aurez les voisins. Pour eux, il y aurait quelqu’un dans la maison. Et cela suffirait à tromper ce qui cherchait à le tuer lui mais aussi sa fille. 

Il eut l’angoisse aussi que cela s’en prenne à sa femme qui n’était pourtant qu’une Moldue. Une femme sans magie. Il n’en serait pas surpris, d’où sa demande de partir voir un ami dont l’odeur de l’alcool était si forte qu’elle ferait fuir toute créature, qu’elle soit humaine ou végétale. Mais au moins, elles seront protégées. 

- Fafa, tu m’as promis de ne pas faire de caprice, souffla-t-il, souriant, accroupi devant elle, caressant ses joues en larmes. 
- Mais je ne veux pas qu’on se sépare… On va aller chez un ami que je ne connais pas en plus, soupira-t-elle, serrant son serpent en peluche. 
- Si, tu le connais. C’est Parrain. Tu vas vivre avec lui et maman. Et on se reverra quand ce sera le moment
- C’est quand le moment 

Paskock sourit tendrement et retint ses larmes, caressant la joue de sa petite fille. Elle avait de grands yeux noirs comme lui et les cheveux blonds dorés de sa mère. Elle était la nouvelle SlythBaird qui pourrait affronter le mal qui les poursuivait. Il le sentait. 

- Je ne sais pas. Un jour. En attendant, rappelle-toi de cette phrase : Ce n’est pas parce que tu as le pouvoir de faire quelque chose… 
- Que tu dois le faire, finit la petite fille, regardant son papa. 
- C’est bien

Il embrassa son front avec tendresse puis se leva et récupéra son sac de voyage. Il observa sa femme qui l’observait de ses grands yeux bleus et l’embrassa avec amour. Ce fut leur dernier baiser avant de se retrouver. Il était sûr qu’il les retrouverait. Il espérait que cela soit le plus tôt possible alors qu’il commença à s’éloigner, disparaissant subitement. Mais pour l’enfant qui venait de regarder la scène, cela n’avait rien d’anormal. 

Car elle savait que son père est un sorcier. 

*

- Allez ! Encore une fois ! gronda Barry, abattant sa canne au sol, observant sa filleule se tenir prête. 

Fanny inspira profondément et finit par lancer ses sortilèges, les enchainant tour à tour. Bien que ses cours furent rudes et douloureux à cause de certaines chutes, Fanny devait une sorcière de 11 ans prête à entrer en seconde année à l’école de sorcellerie Poudlard. La lettre avant certes était reçu l’année dernière, à cause de leurs nombreux voyages pour continuer d’échapper au fléau qui frappait les membres de la famille SlythBaird, la petite manqua sa première année de cours, ce qui ne fut pas considéré comme un drame. 

Après avoir enchainé plusieurs sortilège d’attaques et de sorts de bases, Fanny souffla et se tourna vers son parrain et unique professeur en magie. Bien qu’il ne paraisse pas en être un, Barry Baswellys est un sorcier. Un peu brusque et rustre mais terriblement gentil. Il a tout fait et donné à Fanny et sa mère, devenant son professeur afin qu’elle en sache plus sur le monde des sorciers, qu’elle sache manier tous les sortilèges nécessaires mais lui donnant aussi des énigmes à résoudre afin de muscler son esprit en plus de sa magie. 

Fanny Baird, La Descendante de Salazar Serpentard.Tome 1 : la Chambre des secretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant