Jamais très loin de la crise de nerfs, de la crise d'angoisse
Quand ce goût de fer m'arrive et m'embrase
Je suis un rêveur, je ne suis pas un rêvé
Quand défile les heures, le temps du passé
Sonne alors le glas de ma triste vie
Qui s'achèvera quand j'aurai fait le tri
Dans tous mes souvenirs, dans ce qui m'anime
Dans ce qui pourrit chacune de mes nuitsUn vrai kamikaze, une abeille à sa reine
Au creux de tes bras, je prolonge le rêve
De miel et de fleurs qui viennent pour toi
Quand je pense à toi, quand tu es bien là
Même si notre amour n'est qu'un triste sort
Je garderai toujours au cœur de mon corps
Tes mots et tes gestes qui m'ont consolé
Quand tout le reste voulait me tuerQuant à toi cher père, je voudrais te rappeler
Les peines infligées, les marques et les plaies
Qui restent gravées dans ma peau brûlée
Qui restent piégées dans mes mots hurlés
Toi que je hais tant je voudrais te dire
Mes derniers élans qui vont pour le pire
Une dernière volonté, avant de quitter ce monde
Va écrire ton nom profane sur ma propre tombe