Sur ma peau s'alignent les cicatrices, les brûlures
Comme un fardeau qui s'agite et me nuit, une torture
Que ces os cassants soient l'exil ou la cure
Que les oiseaux me chantent un endroit plus sûrToutes les larmes de mon corps forment un fleuve asséché
Toutes les armes de mon cœur sont une œuvre inachevée
Tous les arts de mon âme me font perdre des heures heureuses
Toutes les mises en garde de mon esprit sont peureusesJe me souviens des flammes qui ont brûlé mon être
Je me souviens des baffes qui ont blessé ma joue
Je me souviens des heures passées à genoux
Je me souviens des peurs face à mon maîtreJe n'oublierais jamais le feu qui a brisé mes espérances
Je n'oublierais jamais le creux de mes émotions
Je n'oublierais jamais la perte de mes croyances
Je n'oublierais jamais que tous nous brûlons