Aujourd'hui je comprends, je comprends mes erreurs, mes inattentions et mes peurs
Je comprends ce bonheur inaudible, indicible, invisible, qui viendrait m'étreindre le cœur
Je comprends tes horreurs quand tu vois ma vie qui se défile en long fil qui finit par me pendre
Je comprends que Habun n'est pas si présent dans mon quotidien morne et désespérantHabun me défie chaque jour d'être un autre homme, d'être humain, d'être un humanoïde
Un être viril qui détient une vérité futile sur la vie, sur la mort, sur l'amour, sur le sexe et le suicide
Sur l'absurdité de l'existence qui s'étend à l'infini, jusqu'à ce que la mort vienne tout gâcher
Qui prend les êtres aimés pour les emmener au loin, loin de moi, loin des autres et de HabunHabun, j'aimerais que tu me dises que ce n'est pas grave, que c'est beau la vie, que c'est beau demain,
Que c'est beau quand tu me pousses à dépasser mes limites, à les rendre intangibles
Que c'est beau quand mon corps se tend, comme une corde qui finirait par lâcher
Que c'est beau, quand le soir, tu t'endors en te disant que finalement, c'est beau d'aimerHabun, j'aime te sentir dans ma poitrine les jours où ça ne va pas, quand je suis loin de tes bras
Quand le noir vient à moi, quand je suis au plus bas, quand l'océan de tes yeux me noie
Quand les jours sont trop courts, quand je cours après l'amour, tour après tour jusqu'au tournis
Jusqu'à ce que mon ouïe n'entende plus que mon cœur qui bat, qui bat et qui bat pour toiOn dira jusqu'à ce que la mort nous sépare, encore une fois, la fois de trop qui m'abat
Temps mort, je ne veux plus de ça, je ne veux plus de toi et de ton rire qui détruit tout sur son passage
Je ne veux plus de toi qui envahi ma vie jusqu'à me faire perdre la tête, qui prend possession de mon être
Jusqu'à ce que la mort nous sépare, encore une fois, je maudirais ton nom et l'écrirais sur ma tombe