Nouvelle : Jarod & Benjamin. (Terminé)

Chapitre 7

Mes yeux papillonnent quelques instants avant de me rendre compte où je suis. Ma chambre est calme, agité que par deux respirations dont la mienne. Je me redresse et peu constater que Benjamin est là, nu, magnifique, avec sur son corps qu'un petit drap qui me laisse tout de même l'opportunité d'admirer son torse musclé.

Alors que mes hanches me lancent, je fais fi de cela et passe ma main dans mes cheveux et ma langue sur mes lèvres alors que l'envie de le caresser me submerge. Lentement, essayant de calmer au mieux ma respiration, j'avance ma main sur son torse et commence à l'effleurer de mes doigts, ce simple contact m'envoie des milliers de fourmis dans tout le corps.

Ma main se pose complètement sur son pectoral gauche, il est chaud, doux à mon toucher. Je continue mon exploration plus bas, vers son ventre qui monte et descend lentement au fur et à mesure de sa respiration. Son ventre, son torse tout entier est bien musclé, bien ferme et magnifique, je me concentre uniquement sur ce toucher me procurant d'innombrable sensation qui me réchauffe des pieds à la tête.

J'analyse chaque bosse, chaque creux de ce spectaculaire homme qui fait battre mon cœur. Je retiens ma respiration quand soudain il commence à bouger, mais heureusement, il ne se réveille pas, me laissant la chance de pouvoir continuer mon exploration.

Doucement, lentement, je soulève le drap me laissant l'opportunité d'admirer son membre, il m'appelle, me demandant de le toucher, le caresser et le cajoler. La salive me remplissant la bouche, je descends et prends son membre dans ma main, l'entourant de mes doigts et commençant à le pomper lentement.

Ma bouche ne tarde pas à rejoindre mes doigts, puis, avec envie, je prends tout entier son sexe dans mon gouffre chaud qui l'accueille avec plaisir. C'est quelques secondes plus tard que je le sens se durcir en moi. L'excitation et le plaisir m'envahissent tandis que je continue à le pomper avec vigueur. Mon propre sexe m'avertit que lui aussi voudrait avoir toute mon attention mais malheureusement il n'a pas le temps d'avoir ce plaisir car je suis très rapidement plaqué la tête contre le matelas et le cul en l'air.

– Belle initiative, j'apprécie, mais laisse-moi terminer ce que tu as commencé. Sa voix est grave et son souffle chaud contre mon oreille.

Il m'assène une claque juste après me faisant remonter le bassin de sorte que mon membre caresse le drap en dessous de moi. Un gémissement involontaire mais non moins puissant sort du fin fond de ma gorge exprimant le plaisir que je ressens.

– Retourne-toi. Il se soulève de sur moi et je m'exécute lentement.

Je peux voir son corps tendu et en attente de plaisir futur. Je me sens timide avec lui au-dessus de moi, même si nous avons couché ensemble il y a de cela plusieurs heures. Il a une prestance qui me fait énormément d'effet, je suis en attente, en attente de domination mais aussi et surtout d'amour. Dans ma tête, je supplie le ciel pour qu'il soit cet homme qui restera à mes côtés, qui m'aidera, me soutiendra et m'aimera toute ma vie.

Je sens sa main descendre de mon ventre à mon sexe et le prendre entièrement montant et descendant lentement.

– Hier soir, j'ai délaissé ton sexe au profit de ton anus, maintenant, je vais me concentrer entièrement sur lui afin qu'il ne se sente moins seul.

Sa bouche embrasse mon nombril et je m'arc-boute attendant avec impatience qu'il s'occupe de ce qu'il y a en dessous. Sa langue trace un chemin humide jusqu'à ma bite dont son souffle refroidit le passage, je suis heureux de ce qui m'attend. Sa bouche m'englobe totalement et son muscle humide s'enroule et caresse toute ma longueur.

– Continue .... Ste plaît. Les larmes me montent aux yeux tant l'émotion est forte.

Il le fait, il continue son exploration sa main venant prendre mes testicules entre ses mains, les malaxant, les pinçant lentement et doucement. C'est trop pour moi, je sens venir mon orgasme tandis que je vois l'homme que j'aime descendre et remonter sa tête, la bouche faisant disparaître mon sexe entièrement. Pourtant, alors que je suis presque sur le point de venir, il enroule complètement la base de mon sexe avec deux doigts, lui assénant une petite pression de sorte de me retenir de jouir.

– Nnght ... Je ... J'ai ... Besoin ... de ... Ma respiration est erratique, mes pensés sont incohérentes.

– Non. Assène Benjamin d'une voix sûre. Tu ne jouiras que quand je l'ordonnerais.

Sa simple voix, son ton sûr et dur plein de confiance me fait énormément d'effet. Toutefois, je suis inconsciemment son ordre et me retiens avec difficulté. Peu de temps plus tard, il monte sur moi et caresse son sexe au mien les branlant ensemble à l'unisson. Nos testicules claquent les unes contre les autres et le liquide pré séminales facilite l'attouchement.

Alors que mon corps est en feu, que mon cerveau n'a plus aucun contrôle sur mes gestes, j'entends à travers le brouillard de plaisir la voix hypnotique de Benjamin qui m'ordonne de jouir avec lui. C'est ainsi qu'ensemble, nous nous délivrons, nos spermes se mêlant sur mon ventre.

Je suis épuisé, mais heureux. J'entends sa respiration être aussi haché que la mienne. Peu à peu, je reviens à moi, je le sens se décoller, se lever, et partir dans la salle de bains pour revenir juste après avec un gant qu'il passe sur mon torse, m'enlevant toute trace de notre ébat.

Je m'assois sur le lit, le haut de mon corps posé sur sa tête et regarde Benjamin assis à mes côtés au niveau de mes reins, me regardant de ses yeux profonds qui me noient entièrement.

J'attends que l'un de nous commence à parler, je suis à la fois impatient et terrifié de ce qui va suivre, j'ai peur que l'on se sépare après cette nuit fantastique passé ensemble, peur de ne plus le revoir, peur qu'il ne me jette alors que j'ai tant d'amour à donner.

– Je vais devoir partir. Ma respiration se bloque à cette annonce et mon cœur se serre. Pas tout de suite bien entendu, je dois m'occuper de ton père encore quelque temps pour m'assurer qu'il ne fait pas de rejet, mais plus tard, je vais devoir retourner à mon poste dans l'hôpital où je travaille. Sa voix est calme et ses yeux pas le moins du monde triste, il m'annonce une évidence, me regardant dans les yeux sans détourner le regard même une seconde.

– Et ? Lui demandais-je dans un souffle alors que l'air me manque.

– J'aimerais entamer une relation sérieuse avec toi. Il me le dit d'une voix sérieuse et d'un regard sans faille.

C'est là que mon cœur décide de faire une course folle dans ma poitrine devenue trop petite pour lui.

– Tu me plais énormément, même plus encore, et je sais que je te plais tout autant, alors, si tu es d'accord, je voudrais entamer une relation sérieuse avec toi. Ta réponse ? Son visage est inexpressif, pourtant, je perçois dans sa voix une note de fragilité, une facette de lui qu'il ne m'a jamais montré Je suis abasourdi, je n'aurais pas cru que je puisse lui plaire au point de vouloir une relation plus sérieuse et à long terme de surcroît.

Le temps a dû passer plus vite que mes pensées car je suis tiré de ma rêverie par la voix de Benjamin qui se veut bien plus autoritaire, ne me posant plus une question mais un ordre.

– Oui, je suis d'accord. Je lui fais par la suite un grand sourire de soulagement avant, avec audace, me jeter les bras autour de son cou et ma bouche sur la sienne lui imposant un violent baisé, ma langue capturant la sienne.

Ses bras s'enroulent autour de mon corps et il me fait basculer en arrière pour savourer dans une position plus confortable le baiser que j'ai initié.