– Je .. Je ne te .. regardais pas. Je bafouille le souffle court alors qu'il s'approche toujours. Je détourne les yeux de son magnifique visage mais son odeur m'envahit et je suis totalement paralysé le cœur en surchauffe.
Soudain, il m'empoigne les deux bras et me bloque contre la rampe d'escalier.
– Crois-tu que je n'ai pas vu les nombreuses fois ou tu me reluquais tandis que je m'occupais de ton cher père ?
– N-Non, je ... Une chaleur hors-norme vient embraser mon visage tandis que mes mains situer au-dessus de ma tête se serre en poing, sans pour autant vouloir me libérer.
– Vraiment ? Il place sa jambe entre les miennes pressant mon entrejambe qui devient de plus en plus dur. Sans le vouloir, un gémissement remonte de ma gorge alors qu'en même temps son souffle caresse mon oreille droite.
– À toi de décider, avoue-moi la vérité et je continuerais.
Un dilemme, un merveilleux mais non moins angoissant dilemme que je dois à tout prix relever me tend les bras. C'est pour cela, alors que les rouages de ma tête sont sur le point d'exploser que je décide de tenter le tout pour le tout.
– Oui, oui, je ... hugh. Il vient de me mordre l'oreille et la lèche ensuite avec grand soin.
– Bien. Allons dans ta chambre alors.
Il se retire puis capture mes lèvres à pleine bouche me dominant complètement sans que je puisse faire le moindre geste, m'obligeant à me livrer totalement à lui. Sa langue découvre et revendique son territoire comme un conquérant venant de gagner la guerre.
Nous sommes à bout de souffle et je ressens contre ma jambe son membre viril dure et sûrement aussi douloureux que le mien, voulant se libérer de sa prison de soi.
– Viens. Il relâche l'étreinte de ses mains sur mes poignets, se recule et me tend une main attendant que je l'attrape pour le suivre ou bon il voudra, et cela me plaît.
Mes doigts viennent à l'encontre de sa paume et s'agrippent à celle-ci pour ne pas la lâcher.
Nous montons, puis marchons vers ma chambre avec une tension sexuelle qui est palpable autour de nous. Sa paume est douce est ferme, montrant avec assez de vigueur qu'il n'est pas près de me lâcher, la porte est devant, sans plus attendre, nous la traversons et je me retrouve l'instant d'après plaquer contre celle-ci, sa bouche baisant la mienne avec beaucoup d'ardeur. Il prend la peine de me déshabiller, déchirant presque mes vêtements tant il est pressé, mais je ne suis pas en reste, faisant subir à ses habits le même traitement comme pour sa chemise dont je fais sauter quelques boutons.
Nous sommes tout deux torse nu mais je n'ai pas le temps de l'apprécier que déjà il me retourne et me plaque à nouveau contre la porte les fesses en l'air. Sa brusquerie et sa dominance me font presque venir.
– Oui ! Se crie me libère en quelque sorte, j'avais tant attendu un homme qui pouvait me soumettre et me plaire en même temps que j'avais peur de ne jamais en rencontrer un. Alors, maintenant que je suis entre les mains de cet homme, je ne veux plus qu'une chose, qu'il me prenne avec sauvagerie et me fasse perdre la tête au point que je ne puisse plus connaître mon nom.
– Je te le dirai qu'une fois alors écoute bien, si tu veux arrêter dit le moi maintenant, parce qu'après je te soumettrai à ma volonté et tu ne pourras rien y faire. Me dit-il d'une voix sûre à mon oreille.
– Ne t'arrête surtout pas, j't'en pris. Le suppliai-je, mes mains griffant presque le bois de la porte.
– Oh, comme tu es magnifique ainsi. Sa voix est douce est rempli de sensualité tandis qu'il caresse mon dos de sa main chaude.
Et sans attendre, il ouvre les pans de mon pantalon et d'un geste brusque le descend jusqu'à mes pieds, ces mains écarte mes fesses lui donnant une vue directe sur mon anus. Je sens sa langue le lécher puis s'introduire en moi me procurant une sensation de plaisir que je ne peux pas complètement décrire, ma main vient caresser lentement mon pénis douloureux, mais elle est vite rejetée par celle de Benjamin qui l'écarte sans ménagement.
– Ne te touche pas. Et je lui obéis.
Il m'introduit lentement un doigt, puis très rapidement un deuxième, élargissant au maximum mon anus. Ma respiration se fait erratique alors que je souffre d'avoir ma bite délaissée et impatient d'avoir mon cul rempli.
– Va sur le lit, sur le dos, jambes écartées, et ne te touche pas.
C'est un ordre que j'exécute immédiatement, me débarrassant en vitesse de mes chaussures, mes chaussettes et mon pantalon encore à mes pieds. Je m'installe sur le dos, comme il me l'a demandé, avec la sensation d'être complètement exposé à lui.
Je l'attends, le regardant rester au milieu de la pièce, sans bouger, ses yeux sur moi, me détaillant sans aucune gêne.
Enfin, il déboucle sa ceinture et je me raidis aussitôt, mais avant même que je pense à lui parler, il la lâche, puis déboutonne avec une lenteur calculée son pantalon me laissant deviner la bosse qu'il y a en dessous. Je suis en feu, cette attente m'est infernale, mon membre viril me fait horriblement souffrir et je le supplie du regard de se dépêcher. Toutefois, il n'y fait pas attention, continuant avec son propre rythme.
Il jette ses chaussures puis ses chaussettes et baisse son pantalon qu'il enlève accompagné de son caleçon qui libère totalement son sexe. Il est dur, grand et beau, mon anus se contracte à sa vue attendant avec impatience qu'il le remplit.
Je le trouve magnifique, son corps est athlétique avec des abdominaux bien dessinés et des jambes musclés, il a des poils sur son torse ainsi que sur son ventre en v qui descend jusqu'à son sexe, il est vraiment parfait pour moi.
Il récupère sa cravate puis monte dans le lit se positionnant entre mes jambes, son regard est intense et j'avance ma bouche d'où émanant un long et profond baisé qu'il m'offre pendant que j'entoure mes bras autour de son cou le ramenant encore plus près de moi. Il récupère mes poignets sans que je n'y fasse pas plus attention que ça, et les maintient au-dessus de ma tête les nouant avec sa cravate.
Le baiser terminé, ses bras se positionnent sous mes jambes, les levant, c'est à se moment là qu'il enfonce lentement son pénis en moi enclenchant mon orgasme, des jets de sperme viennent se perdre sur mon ventre tandis que je suis terrassée par ce plaisir qui me ravage tout le corps.
– Mets tes bras autour de mon cou.
Je mets un temps avant de comprendre ce qu'il me dit, et le fait dans un état second. Sans plus attendre, il sort puis rentre en moi et recommence son opération plusieurs fois dans un rythme soutenu puis entour de sa main mon pénis encore sensible.
Je recommence à durcir entre ses mains expertes, très vite je suis à nouveau au bord du précipice.
– Je vais ... Encore. Dis-je le souffle court.
– Moi aussi. Et il accélère le rythme.
Son corps continue à me charger encore et encore jusqu'à ce qu'à nouveau je me libère mais cette fois-ci en même temps que lui. Nos râles de plaisir se font ensemble à l'unisson.
Puis, il retombe sur moi, complètement épuisé, la respiration hachée. Nous sommes collants, nos membres étroitement emmêlés, et pourtant je n'ai pas l'intention de bouger.
C'est que plus tard, alors que je suis somnolent, que je sens un courant d'air s'abattre sur mon corps. Je veux alors me relever mais une main caresse lentement mon front, m'incite à me recoucher.
– Shhht, rendors-toi. Et je m'exécute, le corps épuisé et l'esprit en paix.
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Nouvelle : Jarod & Benjamin. (Terminé)
Roman d'amourL'un est un riche héritier avec un père au cœur malade, L'autre est un grand chirurgien cardio-thoracique. Ce sont les circonstances qui les ont fait se rencontrer, et le désir qui les ont fait se rapprocher.