À Rouen, les disparitions dans le métro explosent

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Depuis plusieurs semaines, une vague de disparitions frappe les usagers du métro de Rouen. Toujours tard le soir, et uniquement à la dernière rame, des passagers ne sont jamais revus après être montés dans la rame vide qui clôture la journée. L'affaire, d'abord considérée comme des incidents isolés, commence à inquiéter sérieusement les autorités locales. Et l'équipe de policiers en charge de l'enquête se heurte à des phénomènes aussi étranges qu'inquiétants.

Des passagers sans retour

Les disparitions se produisent invariablement sur la ligne B du métro rouennais, entre les stations Théâtre des Arts et Saint-Sever. « Ce sont toujours des passagers solitaires, qui montent à la dernière minute dans la rame de minuit », explique Lucie Martin, une conductrice de métro depuis dix ans. « Le plus troublant, c'est que la rame arrive toujours à destination... vide. Aucune trace de lutte, pas de bagage laissé, rien. C'est comme si les gens disparaissaient entre deux stations. »

Les premières disparitions remontent à début octobre, mais le phénomène s'est accéléré ces derniers jours. En tout, cinq personnes n'ont jamais été revues après avoir pris ce métro nocturne. « Ma sœur Élodie a pris cette rame le 12 octobre pour rentrer chez elle après une soirée, raconte Paul Tissier, un proche d'une des disparues. Elle m'a envoyé un dernier message à 23h58 en me disant qu'elle venait de monter dans le métro. Après ça, plus rien. J'ai attendu à la station, mais elle n'est jamais sortie. »

Une enquête complexe et effrayante

L'enquête a été confiée à l'inspecteur-chef Gérard Leboeuf, connu pour ses compétences dans les affaires difficiles. Mais même lui se dit déconcerté par cette situation. « Nous avons fouillé chaque rame, examiné les caméras de surveillance, et interrogé les conducteurs. Rien ne cloche, tout semble normal. Pourtant, ces personnes disparaissent. »

La police envisage plusieurs pistes, y compris une hypothèse criminelle impliquant un groupe opérant dans l'ombre des tunnels. Cependant, certains enquêteurs commencent à se demander si des forces plus anciennes et dangereuses ne sont pas à l'œuvre.

Une légende urbaine refait surface

Les théories surnaturelles commencent à circuler, ravivant une vieille légende urbaine : celle des « ombres du métro ». Selon des récits transmis depuis les débuts du réseau souterrain de Rouen, des créatures cachées dans les tunnels se nourriraient des âmes solitaires, attirant les passagers vulnérables pour les dévorer dans l'obscurité. « Ça fait froid dans le dos, mais certaines légendes sont fondées sur des faits bien réels », murmure un conducteur sous couvert d'anonymat. « Il y a des parties des tunnels où même les techniciens refusent de mettre les pieds. »

Des anomalies dans les plans anciens du métro ont également été découvertes. Certains tunnels, indiqués comme condamnés, semblent avoir été récemment réouverts. Les anciens employés parlent de zones inaccessibles, coupées de la lumière et résonnant de bruits inexplicables. « J'ai entendu dire qu'ils avaient scellé des sections à cause d'une malédiction, raconte un vieil ouvrier du réseau. Personne ne sait vraiment pourquoi. »

La peur s'installe dans les rames nocturnes

Alors que l'enquête piétine, la tension monte parmi les usagers du métro. Les stations sont plus silencieuses que d'habitude, et rares sont ceux qui osent prendre le dernier métro. « Je travaille tard, mais maintenant, je préfère marcher plutôt que de risquer de disparaître », explique Clara, une jeune étudiante en arts.

Face à l'inquiétude grandissante, les policiers ont intensifié les patrouilles dans les tunnels et les stations, mais sans succès. « Nous avons tout fouillé, mais ces endroits semblent se jouer de nous », admet l'inspecteur Leboeuf. « Il y a des moments où nos radios crépitent, où nous sentons une présence, mais jamais rien de concret. »

Certains agents commencent à craindre que ces disparitions ne soient pas seulement le fait d'un criminel ordinaire. « Si c'est une personne ou un groupe qui fait ça, ils sont incroyablement discrets. Mais si c'est autre chose... eh bien, on n'est peut-être pas équipés pour gérer ça. »

Un appel à la vigilance

Pour l'heure, la police continue ses recherches et appelle à la prudence. « Ne prenez pas le dernier métro si vous pouvez l'éviter, et si vous le prenez, ne voyagez pas seul », conseille l'inspecteur Leboeuf. « Nous ne savons pas encore ce qui se passe exactement, mais il est certain que quelque chose de très anormal se produit sous nos pieds. »

Alors que la ville de Rouen est de plus en plus envahie par la peur, les habitants se demandent combien de temps encore ce mystère restera irrésolu. Et surtout, qui sera la prochaine victime du dernier métro de minuit.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 18 ⏰

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