Impitoyable Cœur

3 - Informations

Alexander
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Putain. Je l'ai fait. Mais il faut que je reste concentré, focus. Je suis un riche investisseur qui est intéressé à mettre de l'argent dans un projet, c'est le cas d'ailleurs. Pour aparté, Félicie Sanders, La femme de Paul Sanders. Elle lui en parlera, c'est sûr. Surtout rester calme, froid intérieurement, l'amadouer, pas de flirte pour faciliter les choses, et lui donner ma carte ou mon numéro si je l'ai pas sur moi. Sois professionnel. Pas joueur, professionnel.

Je possède une société d'investissement du nom de : Wealth Capital Management¹ en plus d’être le chef du Cartel, Alianza Negra².
Mais bien sûr, je vais pas lui répondre ça quand même. Elle prendrait peur.
La pauvre.

— J'ai une société d'investissement, Wealth Capital Management. Et je fais plein d'autres choses aussi...

— Ah, d'accord. Hum… Vous semblez être un homme multi-fonction.

— Comme vous ne le savez pas, Madame Johnson.

— Hahaha. En plus, vous avez de l'humour.

— Oui, lui fais-je un petit sourire charmeur.

Je jette un coup d'œil à Swan. Elle semble vouloir se terrer dans le sol. Elle a la tête presque totalement baissé regardant le carrelage.

Quel fille bizarre !

Nos yeux se croisent, je vois le bleu ciel qui brille ou qui est humide. Puis Swan regarde de nouveau le sol.

A quel jeu, elle joue ?

Je la fixe tout en clignotant des yeux, un peu mal à l'aise. Félicie Sanders le remarque immédiatement.

— Qu'est-ce qui se passe Swan ? Demande-t-elle.

Les mains de Swan en dessous de la table, elle fait un geste à sa maman que j'arrive pas à apercevoir. C'est seulement la grimace qu'elle envoie a sa mère, que je vois.

— Euh… Je vais me rafraîchir un peu, exprime-t-elle un peu gênée en passant la langue entre ses lèvres.

Swan sort de table faible, désorienté.

— Qu'est-ce qu'elle a ? Demande Mary Johnson.

— Rien. Le thé à du mal passer.

— Ah.

Ou… Elle est intimidée. Par moi.
Je ne sais pas... Me connaît-elle ?

Mon cœur s'accélère. Non c'est impossible. C'est pas possible qu'elle me connaisse.
Ou a-t-elle ressenti… qu’il y avait quelque chose d’étrange a mon propos ?

Il faut que je sache.

En même pas dix minutes, Mademoiselle Swan revient, bien mieux qu’auparavant. On aurait dit qu'elle n'avait rien. Absolument rien. Et que tout était comédie.

Mais quand elle se réinstalle à table, elle évite mon regard, denouveau. C'est pas que je la fixe intensément mais, elle fait de sorte que nos regards ne se croisent pas.

Sait-elle quelque chose ?
Il faut que j'en ai le cœur net.

Madame Johnson me sort de mes pensées, je n'ai même pas fait attention a la conversation qui se déroulerait juste en ce moment même.

— Ah, Mr Heyes, j'ai… totalement oublié, sourit-elle joyeusement. Je dois absolument vous mettre dans mes invités pour la réception en l'honneur de la nouvelle gamme anti-âge de Golden Botanical. Vous avez… beaucoup contribué.

Je vois l'intérêt de Madame Sanders grandir à mesure que ses yeux s'agrandissent d'étonnement.

— Oh, je…