Selam aleyküm hayatlarım !!🤍🌷
Comment vous allez aujourd'hui ?
Je sais pas trop comment mis prendre mais j'espère que vous aller comprendre !!
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17 novembre 20**:
Point de vue de Meryem :
Aujourd'hui est un jour comme les autres, un de ces jours où je ne peux pas profiter de mes enfants à cause de mon mari,j'aimerais tant passer du temps avec elles, mais je les ai à peine vues grandir. La douleur que je ressens est indescriptible...
Depuis 2010, je travaillais dans un magasin de fruits et légumes. Les horaires étaient très stricts : de 6h30 du matin jusqu'à 19h. C'était épuisant, mais ce qui me pesait le plus, c'était d'être séparée de mes enfants...
J'ai deux filles. L'une s'appelle Beyza, et la seconde Lina
Quelques temps plus tard, j'ai réussit enfin à quitter ce travail qui m'épuisait tant. Ce jour-là, j'était si heureuse que je me suis pourquoi pas aller chercher mes enfants à l'école pour la première fois !
PDV de Beyza:
C'était un mardi, et je m'en souviendrai toujours. Ce moment est gravé dans ma mémoire. Même si j'étais fatiguée et épuisée par la journée, j'avais hâte qu'elle se termine pour que l'on puisse rentrer chez notre mamie.
Pendant la pause de la cantine, je mangeais seule, comme d'habitude, au fond de la salle. Ce n'était pas le meilleur repas, mais je me contentais de ce qu'il y avait.
Ce jour-là, une animatrice, sûrement nouvelle, est venue s'asseoir avec moi. J'étais surprise, je ne m'y attendais pas, moi qui avais l'habitude de manger seule, ou parfois avec ma sœur. Mais cette fois, elle était au deuxième service, alors j'avais fini mon repas sans elle.
L'animatrice était super gentille, et on a discuté pendant tout le repas. Je l'appréciais déjà beaucoup !
Après avoir mangé, je suis retournée dans mon groupe, comme d'habitude, m'asseyant par terre, seule. Quand l'animateur nous a dit qu'on pouvait jouer, car l'activité était terminée, j'ai décidé d'aller voir Lina , qui, elle, avait des copines.
Nous avons commencé à marcher ensemble dans la cour, et soudain, j'ai entendu quelqu'un m'appeler. Je me suis dit que je devais halluciner... Mais ensuite, cette personne nous a appelées en turc. Avec ma sœur, on s'est regardées, choquées. C'était notre mère !
Je n'arrivais pas à y croire...
Elle était venue nous chercher. Nous avons couru vers la grille sans hésiter, toutes excitées.
PDV de Meryem :
Je les ai vues, mes princesses, en train de se parler. Elles étaient si mignonnes !
J'ai appelé ma grande, Beyza. Au début, elle s'est retournée, mais j'imagine qu'elle a dû penser que c'était quelqu'un d'autre. Alors, je les ai appelées en turc, sûre qu'elles m'entendraient cette fois. Et j'avais raison : elles se sont retournées et m'ont regardée, toutes les deux, surprises de me voir.
Elles se sont précipitées vers moi, tellement heureuses. Je pouvais voir à quel point elles étaient contentes de me retrouver, surtout ma grande, Beyza. Elle qui ne sourit pas souvent, cette fois-ci, elle avait un sourire jusqu'aux oreilles !
